jeudi 18 janvier 2007

Direction ‘’vicéphale’’ au Parti Socialiste

Encore un néologisme ? Oui, mais il est justifié par cette configuration nouvelle propre au Parti Socialiste. Une direction à deux têtes donc bicéphale : Ségolène Royal et François Hollande. Jusque la rien d’anormal. Mais elle présente un vice de forme : la nature de la relation des deux protagonistes. D’ou le mot ‘’vicéphale’’. Ce n’est pas cette relation qui est en cause, cela va sans dire. Mais ses effets négatifs sur la campagne qui se multiplient depuis peu. Et qui pourraient, à force, être nuisible.

Quand Arnaud de Montebourg déclare, même si selon lui c’était une ‘’boutade’’ (mon œil), et qui ne fait rire personne (il vient d'etre suspendu), ‘’le seul défaut de Ségolène Royal c’est François Hollande’’ il n’a pas tort. Bien sur ce n’est pas le secrétaire général du PS qui pose un problème en lui-même (quoique) mais bien cette donne inédite dans une campagne. Et si elle était prévisible, les socialistes n’ont visiblement pas fait grande chose pour l’anticiper et donc bien la gérer (n’est ce pas Messieurs Fabius et Strauss-Khan qui doivent s’en amuser un petit peu, non ?). D’où ces couacs et tensions qui pour l’instant font le bonheur du candidat Sarkozy au regard des derniers sondages.

Tant que les effets collatéraux se limitent au Parti Socialiste, c’est leur affaire. Il en ira pas de même le jour ou Ségolène Royal accédera à l’Elysée.

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