jeudi 29 mars 2007

Comme d’habitude…

Comme d’habitude après chaque émeute, la gauche tire à l’artillerie lourde contre le ministre de l’intérieur, le tout fraichement nommé Francois Baroin.

Comme d’habitude, la gauche se dechaine avec une virulence verbale stupéfiante contre l’ex ministre de l’intérieur, Nicolas Sarkozy, en le rendant responsable et meme coupable de ces émeutes, conséquence (sans rire), selon ses leaders, de son parler ‘’rentre dedans’’ vis à vis des ‘’jeuns’’ ! C’est renverser comme d’habitude la charge de la responsabilité !

Comme d’habitude on trouve des excuses au ‘’fraudeur’’. Raison avancée : la soi disante brutalité de l’intepellation des controleurs ! Ben voyons… encore un à qui on donnerait le bon dieu sans confession. Quid du stress des agents de la RATP face aux agressions et aux insultes qu’ils recoivent à la figure tous les jours. Au regard de ce quotidien sous tension permanente, on peut comprendre cette nervosité, cette fébrilité qui peut conduire, à regret, à de la maladresse. Mais qui peut se revendiquer de garder son sang froid à 100% tout le temps ?

Non ce ‘’fraudeur’’ multirécidiviste n’a aucune excuse. Tout comme ceux qui lui ont prêté mains fortes.

Comme d’habitude, les leaders de gauche se fourvoient. Les électeurs veulent entendre une autre musique que celle de la compassion et un refrain différent du ‘’délit de facies’’ ou de l’échec de l’intégration.

Comme d’habitude, ces évenements font le jeu du Front National. C’est lui qui engrange.

On aimerait que tout le monde change ses habitudes. Celui qui fraude, ceux qui interpellent, ceux qui commentent, ceux qui pérorent, ceux qui donnent des lecons… mais j’ai peur que cela soit un vœu pieux.

mercredi 28 mars 2007

Le Pen : faire campagne, pourquoi ?

Retour en force de l’identité nationale et de ses symboles sur le débat public, chacun y allant de sa fibre (vraie ou feinte) patriotique.

Retour soudain des émeutes sur la scène nationale avec ce face à face violent entre jeunes et forces de l’ordre à la gare du nord de Paris. Un retour au plus mauvais moment pour les candidats car il rappelle brutalement à tous que le feu couve toujours… La moindre étincelle peut tout faire flamber… Les principaux candidats aimeraient tellement oublié, même et croire et faire croire que tout va pour le mieux dans le meilleur de la France !

Certes, c’est un événement isolé. Le pire serait un dérapage.

Néanmoins, du plus mauvais effet sur la psychologie, si fragile et vulnérable en ce moment, du citoyen-électeur, lui conscient et au fait de ce malaise car au prise tous les jours (et non seulement le temps d’une élection) avec cette réalite qui ne s’est pas ameliorée d’un hiota depuis novembre 2005.

Cette campagne prend une tournure dangereuse pour les principaux candidats. Car en courant ainsi après les thèmes chers au Front National, ils le mette au centre du jeu. Et c’est lui reconnaître par la-même une expertise politique niée jusqu’ici. Une subite conversion qui intrigue car ce que dénonce le leader de l’extreme droite ne date pas d’hier.

Depuis plusieurs jours, Le Pen se fait discret mais on peut imaginer son (large) sourire à voir le comportement des principaux candidats et à entendre leurs discours.

En effet, pourquoi se prononcerait-il puisque les faits et les candidats parlent par pour lui !

Ou comment tout le monde fait campagne pour lui !

mardi 27 mars 2007

Ségolène Royal double par sa droite la gauche !

Sur la Nation, l’identité nationale, la Marseillaise, le drapeau, Ségolène Royal n’y va pas par quatre chemins. Elle fait sensations ! Elle dit ce qu’elle pense. Et ce qu’elle pense vraiment. Contrainte de mettre en sourdine son (vrai) attachement à ces références ‘’nationales’’ lors de la campagne pour les primaires au PS et depuis le début de la campagne présidentielle, voilà que Ségolène Royal se lâche à nouveau, reprend en effet ‘’sa liberté’’ par rapport au Parti Socialiste. Chassez la nature elle revient au galop

Car on ne peut pas dire que la Nation, l’identité nationale et la manifestation de ses symboles, comme elle le prône, soient des sujets de prédilection du Parti Socialiste. Bien au contraire car ses dirigeants depuis vingt ans font passer ses défenseurs au mieux pour des réactionnaires au pis pour des ‘’nationalistes’’.

Une révolution copernicienne ? Un leader du PS qui en effet s’occupe plus de national que de social. Ou rappelle, plus exactement, comment la santé de la première conditionne le bien être du second.

Etant donné son éducation et son enfance, avec un père militaire, Ségolène Royal a été marquée par la levée des couleurs, le chant de la Marseillaise donc nourrit de patriotisme.

On peut comprendre que le Parti Socialiste soit désorienté. Le voilà doubler pas sa droite ! Mais le PS ne peut qu’adopter un profil bas car ce positionnement paie à en croire les derniers sondages qui donnent la candidate socialiste à égalité au premier tour avec le leader de l ‘UMP.

Evidemment, il ne faudrait pas verser dans la surenchère et ainsi se rapprocher dangereusement d’une certaine démagogie afin de séduire à tout prix un électorat visiblement attaché à ces thèmes en pleine crise identitaire dans un monde incertain.

Au regard de cette posture, on peut se demander si Ségolène Royal est –vraiment- de gauche tellement nous sommes loin des traditionnelles ‘’terres de chasse’’ du PS. En tous cas, Française oui. Et c’est un bon point. Si c’est sa véritable conviction et non un positionnement purement électoral, opportuniste. L’avenir nous le dira en cas de victoire de la candidate socialiste.

vendredi 23 mars 2007

Présidentielle : marre de ces discours la !

Carton rouge à François Bayrou avec son discours ou il oppose ‘’le peuple’’ au ‘’CAC 40’’.

Marre de ces discours la qui coupent la France en deux, en trois, en quatre...

Marre de ces discours qui divisent les français. D’un coté les bons, de l’autre les méchants. Qui encensent les uns, stigmatisent les autres. Ce n’est pas servir la politique. Ni la France. Et encore moins les Français.

Quand les politiques comprendront que la France, pour opérer son redressement socio-économique, a besoin de tous et de toutes les énergies !

Marre de cette démagogie dans le but de surfer sur une opinion favorable et ainsi se donner les meilleures chances de remporter la course.

Je ne reviendrai pas sur les discours fustigeant le capital ‘’rapace’’, ‘’prédateur’’, etc.

François Bayrou, qui prétend incarner une nouvelle façon de faire la politique, ne pouvait pas s’y prendre plus mal pour démontrer le contraire.

Marre de ces discours simplistes, qui nous prennent pour des imbéciles (et je reste poli) !

Marre de cette politique la, ci-basse ! Oui, parfois, c’est à se demander si les candidats sont à la hauteur du ‘’job’’ pour lequel ils postulent et, pire, si ils ont vraiment saisi l’ampleur de la tache qui les attend au regard des défis à relever !

jeudi 22 mars 2007

Quand Jacques Chirac fait les choses bien

Après sa sortie aux petits oignons, Jacques Chirac a annoncé son ‘’soutient’’ et ‘’vote’’ à Nicolas Sarkozy. C’est net, clair et sans bavure ! Décidemment Jacques Chirac fait les choses bien ces temps ci. Si ce soutien n’est pas une surprise, sa rapidité et surtout sa clarté peut surprendre.

En effet, on aurait pu s’attendre à ce que le président de la république prenne son temps, laisse mijoter le candidat de l’UMP. Mais était-ce la bonne option ? Certainement pas. Car la campagne est désormais officiellement lancée avec le dépôt des candidatures, que nous entrons par consequent dans le vif du sujet et surtout la montée en puissance de François Bayrou ‘’ne laisse pas de temps au temps’’.

Donc Jacques Chirac a décidé d’oublier, non disons pour être plus exacte ‘’pardonner’’, les trahisons, les coups qui font mals et les petites phrases assassines de son ministre de l’intérieur.

Néanmoins, c’est un soutien logique. A double titre. D’une part, Nicolas Sarkozy a été fidèle a l’action du président depuis 2002 et un des ses ministres les plus acharnés au travail. D’autre part, Jacques Chirac doit bien reconnaître le travail accompli par son ministre de l’intérieur, et dont il retire par la-même les bénéfices.

Enfin, Jacques Chirac sait que la victoire d’un candidat passe par l’appui d’un parti. Respectueux de ce dernier, il ne fait qu’enteriner le choix de l’UMP.

Toutefois, ce n’est pas un chèque en blanc comme en témoigne la sortie des deux ouvrages du président. Ou ce dernier se fait un malin plaisir à rappeler sa différence sur nombre de sujets (discrimination positive, le communautarisme, le libéralisme) avec le candidat de l’UMP. Il en va ainsi avec Jacques Chirac… mais Nicolas Sarkozy le sait mieux que quiconque.

Par ailleurs, ce soutien peut etre à double tranchant. Un handicap au vu du bilan ‘’globablement négatif’’ de l’ère Chirac. Un atout par le poids politique du président et son image ‘’populaire’’ qu’il a su gardé, son coté sympathique.

Pour ma part je suis sacrément surpris, donc agréablement surpris. Désormais le candidat de l’UMP a toutes les cartes en main. A lui de les battre correctement et de les placer intelligemment pour succéder à Jacques Chirac à l’Elysée.


mercredi 21 mars 2007

samedi 17 mars 2007

Eric Besson, c’est de la dynamite !

Plus fort que Monsieur Besson en matière de parler franc tu meurs. C’est de la dynamite, de l’explosif. L’ex-secrétaire national à l'économie du PS, qui a démissionné avec fracas, se lache. Rancune, vengance (meme s’il s’en défend)… peu importe. Eric Besson crache son venin. Un moment d'anthologie .

Comment expliquer ce lynchage ?

L’orgueil blessé. Rappelez-vous au moment de sa démission Ségolene Royal pour minimiser l’évenement déclare ‘’Qui connaît M.Besson ?’’. Elle vient de commettre l’irréparable. En effet, terrible erreur de la candidate socialiste car elle a touché ce qui fait le plus mal chez l’homme : l’orgueil.

Eric Besson lui jette à la figure sa monnaie de sa pièce. Bien sur, à prendre avec précaution car réaction de colère, de dépit mais aussi de déception chez ce fidèle militant.

Mais il n’y pas de fumée sans feu. Surtout sur cet autoritarisme de la candidate et son incapacité à accepter la critique. Rappelez-vous la jeune militante socialiste renvoyée sèchement dans ses cordes.

Oui si Ségolène accède à l’Elysée, la France a du souci à se faire. Et écris sans parti pris. Comme d’hab.

Lien sur l’article ci-dessous




vendredi 16 mars 2007

Et si Ségolène Royal enfilait des Charentaises…

… plutot que prévu ? Autrement dit, éliminée dès le premier tour, retourne à son Poitou-Charente et regarde le second tour à la télé ? Scénario que le Parti Socialiste balayait d’un large et ample revers de main avec un air suffisant certain que les électeurs ne se laisseraient pas prendre une nouvelle fois.

Or ils avaient oublié un élément de taille dans leur stratégie et calculs : la montée en puissance de Francois Bayrou et, surtout, que ce dernier séduise une part de leur électorat !

Par ailleurs, l’impréparation, les cafouillages, les crocs-en-jambe et les règlements de comptes au sein du PS compliquent sérieusement la tache de la candidate socialiste. Et légitimement nous interpellent sur sa capacité de femme d’Etat.

Elle a du pain sur la planche.

Mais c’est tout à son mérite de reconnaitre son entiere responsabilité. On aurait aimé autant de lucidité et surtout de franchise de la part de Lionel Jospin dans son échec de 2002. Lui qui continue à pointer du doigt la présence de Chevènement ! Et le pire c’est qu’il en est toujours autant convaincu !

vendredi 9 mars 2007

François Bayrou : pas de faux espoir car danger !

Même dans ses rêves les plus fous François Bayrou n’avait certainement pas imaginé se retrouver aussi haut aussi vite. En avance sur son plan de marche. Le voila en effet désormais à la hauteur des deux favoris de la course à l’Elysée selon un récent sondage CSA : 24% d’intentions de vote contre 25% pour la candidate socialiste et 29% pour le leader de l’UMP.

Une ascension fulgurante. En l’espace de quelques semaines, il a enregistré une hausse de plus de dix points ! Incroyable ! Car une telle progression reste rare.

Sa soudaineté rend, cependant, perplexe. Cette popularité est-elle un phénomène passager ? Est-elle solide ? Donc durable ? Telle est la question fondamentale car l’électorat de François Bayrou est le plus indécis à ce jour.

François Bayrou profite incontestablement de la difficulté patente de la candidate socialiste à convaincre sur nombre de sujets. Pour deux raisons : d’une part au niveau économique, il est évident que la gauche vit encore dans le déni de réalité. Son programme passe pour farfelu aux yeux de beaucoup d’électeurs, inapplicable en l’espèce car le fruit d’une vision essentiellement idéologique anachronique. D’autre part, Ségolène Royal traîne comme un boulets ses gaffes et faux pas de son début de campagne. Elle ne parvient pas, en dépit d’efforts tangibles ces derniers temps, à ôter ce doute en nous sur sa stature de femme d’Etat.

François Bayrou marche sur les platebandes de Nicolas Sarkozy car son autorité et sa fermeté inquiètent. François Bayrou, même s’il établit un constat tout aussi sévère sur l’état de la France que le ministre de l’intérieur, il y met les formes et arrondit les angles.

Mais cette ascension n’en demeure pas moins suspecte. Il ne faudrait qu’elle soit un mirage, ou le produit d’une opinion volatile et vulnérable car désorientée à un instant T. Voire artificielle créée de toute pièce par les médias afin, d’une part, se racheter après leur ‘’désinvolture’’ vis-à-vis du leader du centre et d’autre part, une volonté à tout prix de promouvoir un troisième homme fréquentable et ainsi neutraliser définitivement le leader de l’extrême droite.

Bref, se croire à l’abri d’un nouvel avril 2002. Mais si ce n’était que poudre aux yeux ! Que les médias et les sondages se trompent ! Dans ce cas, les effets seraient catastrophiques et pires qu’en 2002. Imaginez que le phénomène Bayrou s’essouffle avant de s’effondrer. Que c’était du ‘’pipo’’ et que Le Pen réussisse à nouveau ce tour de force dont personne ne veut croire.

Cette euphorie inquiète. A l’instar de tout excès. Il ne faudrait pas que cette perçée soit un miroir aux alouettes. Autrement dit, le reflet d’une réalité, non pas telle qu’elle est, mais comme on souhaiterait qu’elle soit. Surtout de la part des médias. Ils jouent à avec le feu. En cas d’erreur, c’est la société française, dans son ensemble, qui pourrait flamber.

jeudi 8 mars 2007

Chômage : chiffre, suspicion et delation ?

Les chiffres du chômage seraient donc faux. A croire deux administrateurs de l'Insee qui estiment à 9,5% et non à 8,7% le "véritable" taux de chômage. Mille sabords ! Pour une nouvelle ! Pour une surprise !

Il faut être sacrément candide pour croire sur parole au chiffrage du taux de chômage. C’est une des variables stratégiques de toute action gouvernementale et clé en période électorale.

La suspicion a donc toujours été la règle sur la véracité de ce chiffre. Elle ne date pas d’hier. Bien sur, le choix du calendrier de l’envoi de cette note anonyme ne doit rien au hasard. Mais mis à part confirmé des doutes, quel est son rôle, quelle est son utilité ? Peut-elle impacte sur la campagne ? Peu probable. Car, concernant la forme, rien de neuf sous le soleil.

Sur le fond aussi car cette note révèle juste ce qu’on soupçonnait fortement : la baisse du chômage serait essentiellement du au durcissement de la législation et à une modification du mode de comptabilisation. Donc l’amélioration de la conjoncture économique jouerait à la marge.

Il y a peu Dominique de Villepin affirmait que la France était à nouveau sur les rails.

Manifestement pas le chômage dont le taux déraille !

lundi 5 mars 2007

Le Front National piraté, un mal pour un bien ?

Pas malins ceux qui ont piraté les ordinateurs du Front National. Pas malin du tout car ils offrent une occasion en or à Jean-Marie Le Pen d’apparaître en victime d’un système et de méthodes qu’il n’a de cesse de dénoncer, et constitue en grande partie son fonds de commerce. A noter que les francais n’apprécient guère en général car pas tres fair-play.

Donc le grand gagnant en termes d’image, et peut être en voix, pourrait être le leader du Front National.

En difficulté avec la percée de Francois Bayrou, Jean-Marie Le Pen n’en n’esperait pas tant de la part de ses adversaires ! Il pourrait ainsi se refaire une santé.

Par ailleurs, Jean-Marie Le Pen a donc bien toute sa tête. Pas de paranoia ou de délire de persecution comme certains l’accusaient ou le laissaient entendre avec ironie. Les faits lui donnent raison !

Vraiment pas malin car ce coup tordu pourrait couter cher au bout du compte…

Si la stupidité ne tue pas, elle peut fait perdre…

A bon entendeur...

samedi 3 mars 2007

Début de l’année polaire


La quatrième année polaire de 2007-2008 a été inaugurée au niveau international au Palais de la découverte à Paris, puis au niveau français au Sénat.

Cet événement, qui a lieu une fois par cinquantenaire et qui durera jusqu'en mars 2008, suscite nombre d'expéditions aux pôles.

Parmi les plus remarquées : la goélette Tara Arctic s'est fait enserrer dans les glaces pour calculer la dérive de la banquise arctique pendant deux ans tandis que Jean-Louis Étienne traversera à partir de mars 2008 l'océan Arctique en dirigeable pour mesurer l'épaisseur de la banquise.

Au-delà de ces opérations grand public pour sensibiliser le plus grand nombre, de nombreuses recherches fondamentales prendront place. Parmi mille candidats, 209projets ont reçu le label « Année polaire internationale » (API), répondant aux critères des deux parrains, le Conseil international pour la science (ICSU, présidé par la présidente du CNRS Catherine Bréchignac) et l'Organisation météorologique mondiale (OMM) : composante internationale, nouveauté des recherches, capacité à laisser un héritage historique et faisabilité.

Au cœur des préoccupations : le réchauffement et son corollaire et la fonte de la banquise arctique avec ses conséquences sur la faune, en particulier, les ours polaires, menacés d’extinction à moyen terme. Mais aussi la pollution, accélérée par la présence de 15 000 touristes par an en Antarctique : on estime à 300 000 tonnes le volume de déchets présents sur le continent blanc.

Pour en savoir plus : http://www.annee-polaire.fr

vendredi 2 mars 2007

La France et l’Europe qui gagnent

Il est tres difficile à une bonne nouvelle de faire sa place dans le concert des critiques, souvent justifiées, adressé à la France dans le domaine économique et social. Idem pour l’Europe.

Pourtant, la France et l’Europe bénéficient de nombreux atouts indiscutables qui permettent d’espérer en l’avenir. Elles disposent en effet des armes pour se battre à égalité avec les super grands (Etats-Unis, Chine) et les nouvelles puissances emergentes (Inde, Russie, Afrique du Sud, Bresil, Indonesie). Donc avec efficacité.

Je n’appartiens pas aux ‘’déclinologues’’ mais je me revendique plutot d’un pessimisme réaliste. Autrement dit, j’ai toujours été convaincu que la France et l’Europe peuvent se redresser et rivaliser à condition de ne pas gacher leurs ressources et leur potentiel. Or c’est exactement ce qu’on fait nos politique jusqu’ici.

Ainsi, parmi ces bonnes nouvelles, je vous conseille la lecture de ce dossier publié par Le Journal du Net sur les dix regions francaises les plus performantes. Des bilans impressionnants que ce soit en termes de création d’emplois, d’entreprises, de croissance de PIB, de recherche et de développement, d’exportations…

Bien sur, des performances qui peuvent masquer des contre-performances par ailleurs. Mais c’est une réalité. Par ailleurs, il faut compter sur un effet d’entrainement.

Concernant l’Europe, la bonne nouvelle est qu’elle pourrait etre la plus compétitive au monde en 2010 ! Voir indicateur.