mardi 31 juillet 2007

Poids plume….

C’est le poids des syndicats en France. En effet, seulement 7% des français sont syndiqués. Pourtant ils se croient des poids lourds. Et les responsables politiques se font complices de cette illusion en leur accordant bien trop d’importance. Les syndicats ne sont plus les seuls partenaires sociaux !

Par ailleurs, il serait temps, d’une part, que les syndicats ouvrent les yeux et regardent la réalité en face. Qu’ils commencent leur autocritique, ce n’est pas l’apanage du parti Socialiste, et engagent les réformes internes pour se moderniser et ainsi séduire à nouveau les salariés. Or jamais d’analyse de leur part de leur échec, sur les raisons de leur fonte comme neige au soleil de leur représentativité au cours des dernières décennies. Ou si peu. Ou si inaudible. Pourquoi ?

D’autre part, c’est au gouvernement de pousser les syndicats à cet aggiornamento, à se moderniser, à se mettre au diapason de ce nouveau monde socio-économique avec ses contraintes nouvelles. Mais quel gouvernement en aura le courage ? Pourtant, voilà un domaine fort ou la rupture pourrait s’exercer. Mais, il y a tout lieu de croire que le statu quo l’emportera. Pas de bon augure.

dimanche 29 juillet 2007

Afrique, à lire !

Cette tribune de la part d'un africain. En tant qu'amoureux et connaissant très bien une partie de ce continent, j'approuve. Les africains sont très souvent plus réalistes et plus conscients de leur potentiel que les occidentaux. Nos actions ont souvent l'effet inverse à celui recerché !


mercredi 25 juillet 2007

Grande boucle…

… ou grande débâcle ? Au vue des dernières révélations, on ne sait vraiment plus à quel Saint se vouer !

Coup dur pour le Tour de France. Bien, sûr des opérations de nettoyage de grande envergure ont été menées par le passé par les autorités du Tour. Mais face à l’ampleur de la tâche et des dégâts, les moyens paraissent dérisoires face à ce terrible cancer qui grangrène la plus prestigieuse des épreuves cyclistes au monde.

Et par la même, d’une certaine façon l’image de la France dans le monde. Car le Tour de France, vue de l’étranger, est une extraordinaire vitrine et un ambassadeur hors pair pour vendre les beautés de notre pays. Mais quand le Tour dérape, n’est pas la France qui en pâtit aussi ?

Voilà pourquoi le gouvernement s’est manifesté en affichant sa solidarité avec les autorités du Tour de France. Mais pouvait-il fait autrement ?

Le Tour est-il danger ? Peut-être. En tous cas, il le sera le jour ou les chaînes de télévision en les unes après les autres refuseront de le retransmettre et que les équipes ‘’propres’’, honnêtes, ne voudront plus voir souiller leur image. Sans parler des sponsors de ces équipes sourcilleuses de leur image. Pour moi, c’est le seul espoir de voir une réponse sera à la hauteur du fléau car le Tour sera privé de ses bailleurs de fonds ! Or sans eux, pas de tour.

En tous cas, il y a urgence car le Tour ne peut plus continuer ainsi. En se levant chaque matin et en se posant la question ‘’à qui le tour’’ ? Chez les retraits, les expulsés et autres.

mardi 24 juillet 2007

Libye : Combien ?

Dans cette double tragédie humaine (celle du calvaire des infirmières bulgares et des vies définitivement ruinées des victimes, les enfants contaminés dont on parle très peu), pardonnez moi d’être si froid et surtout aussi mercantile ! Je vous vois déjà me cracher à la figure ! Mais minute !

Cependant c’est la question qui me vient en tête et qui me brûle la langue. Que j’aimerais poser à notre président de la Républiques et ses émissaires.

Car notre pays ne s’est pas mouillé juste pour une question de droits de l’homme et d’image ! Ce serait être naïf. Le jeu (économique) en vaut certainement la chandelle.

Alors combien nous rapporte cette mission de bons offices et qui se solde par un éclatant et indiscutable succès ? Dans les coulisses diplomatiques, qu’est ce qui a été secrètement négocié ou est en cours de marchandage ?

Pas d’opération désintéressée dans cette histoire. Ce ballet constant en Libye depuis plusieurs semaines. Dans cette histoire, la fin a justifié les moyens semble-t-il.

Combien ? De contrats ? D’entreprises françaises gagnantes ? D’engagements, de promesses ? Il faut l’espérer. Il faut que cette opération rapporte bien plus qu’à Nicolas Sarkozy. Mais à la France ! Monsieur Sarkozy doit partager les dividendes !

Fat-il rappeler que Kadhafi était un ex-banquier du terrorisme international et dont certains de nos concitoyens en ont fait les frais. Il s’est, depuis, racheté une conduite. Une nouvelle virginité ! Un homme, qui était la peste (et le choléra) pour nos chefs d’Etat, est devenu, en un claquement de main ou retournement de veste spectaculaire et semble-t-il effectif, respectable. Une illumination soudaine ! Tous les chefs d’Etat ont accouru en Libye.

Alors, saura-t-on un jour la vérité sur cette mission française, chevalier blanc des ‘’blouses blanches’’ bulgares ? Probable. Mais, comme d’habitude, quand il n’y aura plus prescription et que la vie des protagonistes de ce scénario incroyable, sera définitivement à l’abri des révélations.

Voilà pourquoi je reste très partagé. Et vous, quelle est votre opinion ?

lundi 23 juillet 2007

RE-VO-LU-TION

A ne pas confondre avec la ‘’velorution’’ en France !

La vraie révolution vient de l’Inde qui vient d’élire sa première femme présidente : Pratibha Patil !

Un élection triplement symbolique : elle intervient dans la plus grande démocratie du monde. Un signal fort donc adresser aux Etats démocrates, et en particulier, aux Etats occidentaux, souvent à la traîne dans la promotion des femmes en politique.

Ensuite, élection au sein d’un pays complexe, et, surtout, qui s’impose comme un des géants économiques dans les années à venir. A l’aune de ce nouveau rôle économique sur la scène internationale de l’Inde, on mesure tout de suite le poids de la présidente dans les futures réunions des Chefs d’Etats mondiaux.

Enfin et certainement le plus important : dans un pays ou des millions de femmes endurent des conditions de vie (sociales, familiales et économiques) extrêmement difficiles, cette élection représente un espoir réel et sans pareil. A double tranchant pour la nouvelle présidente. Elle ne doit pas décevoir ces millions de femmes qui espèrent un changement dans leur condition et leur statut. En cas d’échec, on peut imaginer la déception et donc le désespoir qui en suivrait.

Tous nos vœux de succès. En espérant que les responsables de cette planète seront saisir la signification de cette élection, donc l’aider dans cette lourde mais passionnante, car inédite, mission. Et dont sa réussite pourrait bouleverser en profondeur la société en Inde. Et précurseur pour d'autres.

PS : très difficile voire impossible de trouver une bio complète en ligne. Voilà qui en dit long sur la surprise de taille de cette élection ;-)

vendredi 20 juillet 2007

Rupture 1 immobilisme 0

Adoption par le législatif du service minimum est en bonne voie désormais. Je n’ose pas écrire sur les rails pour ne pas déclencher la colère, rentrée pour l’instant, des syndicats hostiles à cette loi.

Même si pour éviter une trop forte levée de boucliers, vous avez noté la prudence sémantique. Au lieu de ‘’service minimum’’, c’est le mot ‘’continuité’’ qui a été retenu. On peut regretter cette circonvolution. Mais l’essentiel est que c’est nouvelle mesure entre enfin dans les faits.

Une des grandes promesses du candidat Nicolas Sarkozy à l’Elysée. Et vraisemblablement tenue par le Président de la république.

Une vraie rupture avec vingt ans de tergiversations et surtout de lâcheté de la part des responsables politiques sur ce sujet. Tous ont reculé de peur d’avoir à affronter la rue déchainée. Et le mécontentement des syndicats qui ne pèsent guère grand-chose en termes de représentativité des salariés de nos jours. Sans parler d'un réel déphasage avec les aspirations de ces mêmes salariés-usagers. Car sept sur dix sont favorables à cette loi.

Une brèche est ouverte dans cet immobilisme qui enkystait la France.

Quant à ceux qui crient au loup, à la fin du ''droit de grève'', ils savent pertinement qu'ils sont dans la caricature et le mensonge. Voilà pourquoi ils sont désormais inaudibles auprès du public lassé de ce genre de discours qui en fait des victimes. Or, les premières victimes sont bien les usagers. Même si, parfois, la grève peut être justifiée.Et doit rester, bien entendu, un droit inaliénable.

Rupture 1 immobilisme 0.

Pourvu que la ‘’rupture’’ aggrave le score dans les mois à venir.

mardi 17 juillet 2007

Un battement de cil…

… de Jack Lang crée un véritable séisme dans le monde politique ! Le fait qu’il dise ‘’oui’’ à Nicolas Sarkozy pour participer à une réflexion sur la réforme des institutions fait la ‘’une’’ des médias et surtout un scandale hors de proportion chez les socialistes.

Ces derniers crient à la trahison ! Avatar du sectarisme dont pourtant ils se défendent et dont ils accusent leur adversaire, mais dont ils sont, malgré eux, les premiers à pratiquer.

Autre curiosité de ce microcosme médiatico-politique (parisien !). Est-ce bien raisonnable tout ce ‘’foin’’ autour de cette désignation. N’y-a-t-il pas plus important ? Franchement !

Enfin, n’est-ce pas une bonne chose de faire participer toutes les bonnes volontés, hommes et femmes d’expériences et compétents(es) sur un sujet qui transcende les clivages politiques car concerne le devenir de tous les partis, des citoyens, de notre démocratie et des institutions de la France ? Le sens de l’intérêt supérieur, autrement dit, qui ,ces dernières années, a fait cruellement défaut à notre classe politique.

Allez s’il vous plait, du calme, que chacun reprenne le sens des mesures et sache garder raison.

Une surexposition sans doute que l’on doit à la période estivale, plutôt creuse en général en informations. Donc il faut compenser ! L'actualité et les médias à l'instar de la politique détestent le vide !

Que chacun relativise l’affaire ! Comment ? En partant en vacances pour revenir l’esprit libéré et frais dispo. Et par la même pour se rendre compte qu’il y a bien plus grave en ce bas monde !

jeudi 12 juillet 2007

Le chiffre...

59% des députés à l'Assemblée nationale sont agés de plus de 55 ans...

Quand on parle de la nouvelle génération, il y a encore du chemin à faire.

Bien sur, hors de question de ''virer'' les anciens et, donc, de tomber dans le travers des ''anciens'' contre les ''jeunes'' car nous avons besoin à la fois de l'expérience des uns et de l'enthousiasme des autres.

A méditer... tout de même si l'on veut une représentation qui soit au diapason de la société avec ses évolutions fulgurantes, ses innovations économiques, technologiques qui, parfois, nécessitent des adaptations législatives rapides tout en contrôlant, bien sur, ses excès.

mercredi 11 juillet 2007

Le dernier éteint la lumière…

… en partant des bureaux de Solférino, siège du Parti Socialiste. Ou de ce qu’il en reste.

Pendant la campagne présidentielle, Laurent Fabius s’était interrogé sur la garde des enfants dans le couple Ségolène Royal/ François Hollande.

Aujourd’hui, on peut se demander quel sera le dernier socialiste à quitter le siège du parti rue de Solférino et donc lequel devra éteindre les lumières. Car au rythme ou se poursuivent les débauchages (dernier en date Straus-Khan désormais candidat officile des 27 de l’Union européenne pour la direction du FMI), les claquements de portes (Jack Lang qui vient de le faire savoir avec fracas) et les exclusions (après Bernard Kouchner, Jean-Marie Bockel who’s next ?), les locaux vont être très vite déserts !

Entre fuite des cerveaux et vent de panique, le PS et ses dirigeants ne savent plus ou donner de la tête. Rarement un parti a montré un si triste spectacle.

Il faut que l’été porte conseils à chacun. Qu’il permette à chacun de recharger les batteries, et se regonfler à bloc pour la rentrée. Car si le PS montrait aucun signe de reprise, alors, dans ce cas, il faudrait vraiment s’inquiéter sur l’état du malade. Et s’interroger sur sa réelle capacité à rebondir, à retrouver un minimum de forme, indispensable à toute opposition pour une démocratie effective.

Le paradoxe est que les municipales s’annoncent sous les meilleurs cieux. Le PS devrait en effet rafler de nombreuses villes à la droite, dont Bordeaux et Toulouse.

Docteur, une explication ? Et vous quel est la vôtre ?

lundi 9 juillet 2007

FMI et Strauss-Khan : de la politique…

Nicolas Sarkozy soutient Dominique Strauss-Khan dans sa quête du poste de directeur du FMI, une des institutions internationales les plus prestigieuses.

Bien sur, on peut se réjouir de cette ‘unité’’ politique nationale à l’international. Surtout pour un poste clé. Indispensable pour la France, son rayonnement et faire-valoir ses vues dans un monde économiques, il faut bien le reconnaître, avant tout anglo-saxon.

Néanmoins, ce serait être naïf de s’en arrêter à une telle lecture. Car ce soutien de la part du président de la république a une dimension politique non dite.

Vous me trouverez rabat-joie mais allons tout de même ‘’dans le vif’’ du sujet ;-)

En effet, en cas de victoire de Dominique Strauss-Khan, Nicolas Sarkozy réussit d’une pierre deux coups : il pourra la porter à son actif et semer encore plus la zizanie chez les socialistes, aviver les déchirures entre ‘’pro’’ et ‘’anti’’ ouverture. Un coup à la fois médiatique et international dont il retirera tous les bénéfices. Et seulement lui.

Par ailleurs, du même coup, il éloigne de la scène politique nationale un sérieux concurrent pour 2012. En effet, Dominique Strauss-Khan devra abandonner ses ambitions présidentielles. Accaparé par ses responsabilités nouvelles et surtout exerçant en dehors des frontières nationales. Donc loin des contingences des français. Hors, c’est probablement à gauche l’adversaire que Nicolas Sarkozy a le plus à craindre.

Dans cette chronique d’une implosion annoncée du Parti Socialiste, cette désignation, en cas de réussite, serait la cerise sur le gâteau. Et il est évident que Nicolas Sarkozy, en redoutable stratège, l’a compris et ne veut pas se priver de ce plaisir. Mais c'est off, chut !



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vendredi 6 juillet 2007

Débandade...

Débandade : action de se disperser rapidement et dans tous les sens, sauve-qui-peut.

C’est sans aucun doute le mot idoine, soit qui convient le mieux, pour décrire l’état actuel du Parti Socialiste.

Entre Ségolène Royal qui snobe avec ostentation le Conseil National, les élus qui acceptent de serrer la main tendue du ‘’diable (Nicolas Sarkozy dans leur jargon et vision), soit l’ouverture, les tentations cachées de beaucoup d’en faire de même, avec le plus emblématique d’entre eux Jack Lang (‘’mort au traître’’ si personne ne le dit, les intéressés doivent tout de même avoir très mal aux oreilles), Jean-Marc Ayrault qui s’érige en Mac Carthy prêt à exclure tous les félons (à ce rythme le PS devrait connaître une rapide cure d’amaigrissement), qui agrave le mal au lieu de le soigner.

Sans parler des attaques au lance flammes dès le lendemain de la défaite à la présidentielle par Dominique Strauss-Khan et dont maintenant les militants se mordent (très fort) les doigts de ne pas l’avoir désigné comme candidat à l’époque ! Jurant probablement qu’on ne les reprendra plus.

Pour que ce tableau à la Picasso soit complet, il faut rajouter l’offensive de jeunes aux dents longues et avides, la bave aux lèvres, de prendre la relève et mettre au placard les ténors.
C'est à croire que c'est celui sauvera sa peau le plus vite...

Comme disait l’autre va y avoir du sport et ça promet. Qui compte les points et victimes (collatérales) ?

jeudi 5 juillet 2007

Faudrait savoir…

En ce moment, tel des moutons de Panurge, chacun (re) bêle contre l’hyper-présidentialisme. Nicolas Sarkozy par-ci, Nicolas Sarkozy par-là. Notre président en ferait trop. Au point de s’interroger sur l’utilité du Premier ministre. Du pain béni pour le Front anti-sarko. Très facile de tirer sur l’ambulance que serait donc devenu Matignon.

Cependant, là ou la très grande majorité y voit une inquiétude dans cette hyper-activité de notre président, moi j’y vois une véritable source de satisfaction. D’une part, nous sommes victimes d’une illusion d’optique. Après tant d’année d’effacement de la part du précédent locataire de l’Elysée, cette présence subite sur la scène nationale à laquelle nous n’étions plus habitués, fait l’effet d’une loupe grossissante.

Par ailleurs, cette présidentialisation de fait est la bienvenue car elle devrait, enfin, permettre une vraie réforme de nos institutions. Et rompre avec une certaine hypocrisie. Elle pose enfin la question de l’utilité de notre Premier ministre dans une vie politique ou il y a une forte demande d’engagement et de proximité des citoyens de la part du président.

Je suis, personnellement et de longue date, favorable à ce régime présidentiel. Soit un président responsable devant le parlement, qui répond directement de ses actes. Fini le premier ministre fusible, garde du corps qui pare à tous les coups. Nous voyons ou cette ‘’monarchisation’’ du président a conduit : une défiance du citoyen et surtout une perte d’autorité de l’exécutif.

C’est une réforme de fond qui ne peut se faire du jour au lendemain. Au lieu de critiquer, passe-temps favori sur un air ironique des anti-sarko, il faut profiter de cette nouvelle donne politique pour engager les réformes institutionnelles. Et y préparer les esprits.

En effet, faudrait savoir : quand le président répond ‘’absent’’, on critique, quand il ‘’répond’ présent, on critique aussi !