mercredi 11 juillet 2007

Le dernier éteint la lumière…

… en partant des bureaux de Solférino, siège du Parti Socialiste. Ou de ce qu’il en reste.

Pendant la campagne présidentielle, Laurent Fabius s’était interrogé sur la garde des enfants dans le couple Ségolène Royal/ François Hollande.

Aujourd’hui, on peut se demander quel sera le dernier socialiste à quitter le siège du parti rue de Solférino et donc lequel devra éteindre les lumières. Car au rythme ou se poursuivent les débauchages (dernier en date Straus-Khan désormais candidat officile des 27 de l’Union européenne pour la direction du FMI), les claquements de portes (Jack Lang qui vient de le faire savoir avec fracas) et les exclusions (après Bernard Kouchner, Jean-Marie Bockel who’s next ?), les locaux vont être très vite déserts !

Entre fuite des cerveaux et vent de panique, le PS et ses dirigeants ne savent plus ou donner de la tête. Rarement un parti a montré un si triste spectacle.

Il faut que l’été porte conseils à chacun. Qu’il permette à chacun de recharger les batteries, et se regonfler à bloc pour la rentrée. Car si le PS montrait aucun signe de reprise, alors, dans ce cas, il faudrait vraiment s’inquiéter sur l’état du malade. Et s’interroger sur sa réelle capacité à rebondir, à retrouver un minimum de forme, indispensable à toute opposition pour une démocratie effective.

Le paradoxe est que les municipales s’annoncent sous les meilleurs cieux. Le PS devrait en effet rafler de nombreuses villes à la droite, dont Bordeaux et Toulouse.

Docteur, une explication ? Et vous quel est la vôtre ?

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