lundi 9 juillet 2007

FMI et Strauss-Khan : de la politique…

Nicolas Sarkozy soutient Dominique Strauss-Khan dans sa quête du poste de directeur du FMI, une des institutions internationales les plus prestigieuses.

Bien sur, on peut se réjouir de cette ‘unité’’ politique nationale à l’international. Surtout pour un poste clé. Indispensable pour la France, son rayonnement et faire-valoir ses vues dans un monde économiques, il faut bien le reconnaître, avant tout anglo-saxon.

Néanmoins, ce serait être naïf de s’en arrêter à une telle lecture. Car ce soutien de la part du président de la république a une dimension politique non dite.

Vous me trouverez rabat-joie mais allons tout de même ‘’dans le vif’’ du sujet ;-)

En effet, en cas de victoire de Dominique Strauss-Khan, Nicolas Sarkozy réussit d’une pierre deux coups : il pourra la porter à son actif et semer encore plus la zizanie chez les socialistes, aviver les déchirures entre ‘’pro’’ et ‘’anti’’ ouverture. Un coup à la fois médiatique et international dont il retirera tous les bénéfices. Et seulement lui.

Par ailleurs, du même coup, il éloigne de la scène politique nationale un sérieux concurrent pour 2012. En effet, Dominique Strauss-Khan devra abandonner ses ambitions présidentielles. Accaparé par ses responsabilités nouvelles et surtout exerçant en dehors des frontières nationales. Donc loin des contingences des français. Hors, c’est probablement à gauche l’adversaire que Nicolas Sarkozy a le plus à craindre.

Dans cette chronique d’une implosion annoncée du Parti Socialiste, cette désignation, en cas de réussite, serait la cerise sur le gâteau. Et il est évident que Nicolas Sarkozy, en redoutable stratège, l’a compris et ne veut pas se priver de ce plaisir. Mais c'est off, chut !



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