jeudi 17 mai 2007

Le symbole fort

Nicolas Sarkozy, des son entrée en fonction a l’Elysée, frappe fort. Et montre qu’une page indiscutablement est tournée. A personnalité nouvelle, exercice nouveau de la fonction.

Ainsi Nicolas Sarkozy a annoncé sa « première décision » de président. Il fera lire chaque année, dans tous les lycées, la dernière lettre du jeune résistant communiste Guy Môquet, fusillé à 17 ans en 1941.

Un symbole fort. Pour notre histoire. Ces héros qui ont sacrifié leur vie pour notre Nation. Pour la mémoire. Pour les anciens. Pour les jeunes. Pour l’amour. Pour la famille.

Ceux qui y verront une manifestation de patriotisme, voient mal.

Une décision a saluer. Un vent véritablement nouveau a commencé a souffler sur la presidence. Et la France. Nicolas Sarkozy veut surprendre. Voilà un excellent départ…

La lettre ci-dessous dans son intégralité.

"Ma petite maman chérie,

mon tout petit frère adoré,

mon petit papa aimé,

Je vais mourir ! Ce que je vous demande, toi, en particulier ma petite maman, c'est d'être courageuse. Je le suis et je veux l'être autant que ceux qui sont passés avant moi. Certes, j'aurais voulu vivre. Mais ce que je souhaite de tout mon cœur, c'est que ma mort serve à quelque chose. Je n'ai pas eu le temps d'embrasser Jean. J'ai embrassé mes deux frères Roger et Rino. Quant au véritable je ne peux le faire hélas ! J'espère que toutes mes affaires te seront renvoyées elles pourront servir à Serge, qui je l'escompte sera fier de les porter un jour. A toi petit papa, si je t'ai fait ainsi qu'à ma petite maman, bien des peines, je te salue une dernière fois. Sache que j'ai fait de mon mieux pour suivre la voie que tu m'as tracée.

Un dernier adieu à tous mes amis, à mon frère que j'aime beaucoup. Qu'il étudie bien pour être plus tard un homme.

17 ans 1/2, ma vie a été courte, je n'ai aucun regret, si ce n'est de vous quitter tous. Je vais mourir avec Tintin, Michels. Maman, ce que je te demande, ce que je veux que tu me promettes, c'est d'être courageuse et de surmonter ta peine.

Je ne peux en mettre davantage. Je vous quitte tous, toutes, toi maman, Serge, papa, en vous embrassant de tout mon cœur d'enfant. Courage !

Votre Guy qui vous aime.

Guy

Dernières pensées : Vous tous qui restez, soyez dignes de nous, les 27 qui allons mourir !"

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