mardi 29 janvier 2008

Mascarade...

tel est le mot qui vient à l'esprit pour décrire cette piteuse et pitoyable mise en scène dans le scandale qui touche la Société Générale. Oui je parle bien de mise en scène. Car le scénario était trop beau pour y croire !

D'abord, un homme (dont je ne citerai pas le nom a contrario des journalistes toujours aussi réservés et à cheval sur la déontologie) jeté en pature et le coupable, trop parfait bien sur, des maux de la banque française.

Puis le délire de son président. Il faudrait soit diminuer les piqures le matin soit revoir les doses.

Enfin, des dires, des démentis, un soi-disant coupable laissé en liberté et qui provoque l'ire des responsables de la banque française. avant que le pouvoir politique s'immisce et donc jette de l'huile sur le feu.

Sans oublier le bouc-émissaire qui se rebelle, se lâche et lâche, n'ayant plus rien à perdre. L'effet boomerang pourrait être terrible pour les dirigeants de la Société Générale et la banque elle-même. Le président est invité poliment à démissionner. Il a confondu vitesse et précipitation. Surtout, il paie sa perte de sang froid. Par ailleurs, une fois la proie affaiblie repérée, les prédateurs pointent leur nez sur les marchés financiers ! L'occasion est trop belle. L'odeur du sang... Car il y aura des victimes. A coup sur.


Les seuls à se frotter les mains ? Les scénaristes ! Ils ne pouvaient rêver mieux. Quand la réalité dépasse, surpasse même la fiction, l'imagination ! La seule satisfaction dans cette triste affaire.

Aucun commentaire: