vendredi 22 août 2008

Il y aurait beaucoup à dire...

sur la catastrophe aérienne à Madrid qui a fait 150 victimes. 150 victimes qui auraient certainement, je réécris certainement, pu être évitées. A la lecture des témoignages, des SMS envoyés de la part des passagers peu de temps avant le crash, les vidéos des autorités de l'aéroport de Madrid qui commencent à ''parler'' , les avis du commandant de bord sans oublier les boîtes noires d'ici un mois, il y a fort à parier que la compagnie n'en sortira pas blanchie. Ou indemne. Et ce serait fort logique et légitime.

Bien sur, me direz vous, sur quelles preuves matérielles je m'appuie. Aucune ! Mais, il faudrait être vraiment candide pour se fier aux témoignages des responsables de la compagnie. Je vous rappelle que l'esprit de ce blog est toujours de grater le vernis. De sortir des versions officielles toujours douteuses.

Dans ce cas, c'est une fois de plus, malheureusement, le doute qui s'insinue dans nos esprits.

Pour aller droit au but et être explicite : on connaît tous les énormes difficultés des compagnies aériennes. Elles traversent, c'est le cas de le dire, de terribles zones de turbulences d'un point de vue financier. Conséquence en partie de la forte augmentation du pétrole. Désormais, en effet, le prix du carburant représente la moitié de leurs dépenses !

Dans ces conditions, il est évident que les compagnies cherchent à faire des économies. Et comment ? Je vous le donne en mille. Elles jurent grand dieu que la sécurité est LEUR priorité ! Pas touche !!

Mais désolé, j'ai de sérieux doutes ! Mes doutes s'appuient sur une solide expérience en tant que voyageur assidu au cours de ces dernières années. Ma sérennité a considérablement diminué. Car, quand on sait que les compagnies rognent sur tous les postes pour économiser, il est légitime de s'interroger sur le poste ''maintenance''.

Je pense qu'une enquête de fond et de grande ampleur est d'une nécessité vitale si on veut éviter à l'avenir la répétition et une accélération de ces tragédies. Mais qui en aura le courage ?

Telle est la question. La seule et l'unique.

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