mardi 5 octobre 2010

Le ''Tout Paris'' et le ''Tout France'', dialogue imaginaire

- Le tout paris du mondain politique en bruisse, en frissonne, en palpite... ? Il n'en peut plus même...

- Un sujet de la plus haute importance, Sir, j'imagine doit ainsi occuper, tout entier, les esprits ?

- Hélas, détrompez vous, quoique, tout dépend comment on regarde la chose.

- Mais de quoi s'agit-il, Sir, pour ainsi ébranler le tout paris ?

- Mais, pardi ! de la nomination du prochain Premier ministre, vous comprenez maintenant, mon cher, non ?

- Oui et non.

- Comment cela oui et non ?

- Sir, c'est vous même qui venez d'en faire un demi aveu.

- Plait il... ?

- Oui, de la plus haute importance il est en question car les affaires de la Nation en dépendent in(directement), selon la lecture que nous faisons de notre Constitution et de la pratique de notre dyarchie.

- Et... ?

- Non au regard de l'importance minime attendue des changements en terme de politique induits par cette nomination...

- Mais pourquoi mon cher, cette ironie ?

- Ou vous entendez, Sir, de l'ironie, moi je parle de réalisme, car le calendrier électoral dictera tout. Surtout la prudence... et puis...

- Et puis... ?

- Eh bien, qu'en pense franchement la France de cette ferveur, autour de ce non événement, toute parisienne ? Cette France préoccupée, d'abord, par ses problèmes quotidiens et qui demande des actes forts et concrets pour améliorer des situations, pour nombre de nos citoyens, sur le fil du rasoir...

- Ah pourquoi nous replonger aussi froidement dans ce bain glacial de la réalité ? Laissez donc le peuple la ou il doit être... laissez le tranquille comme nous le faisons si bien... d'ou vous vient cette sale manie... le peuple, le peuple... mais fermez donc cette porte... ce froid un jour vous perdra...revenez plutôt avec nous dans nos salons ou il fait si bon, ou nos esprits s'y trouvent si confortables, si à l'abri, et si amusés par ces intrigues haletantes... ah, ah...

- certes, certes... ??

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