vendredi 19 janvier 2007

Nicolas Sarkozy au Zénith, mais…

Je ne parle pas de la sale parisienne/francilienne mais du sans faute accompli en ce début de campagne par le leader de l’UMP. Sans conteste Nicolas Sarkozy réalise le meilleur départ. Son investiture a eu un effet euphorisant et dopant au-delà de ce que l’intéressé pouvait imaginer. Avec, en plus, un effet contagieux sur l’opinion publique. Ainsi un récent sondage le donne vainqueur assez facilement au second tour contre l’égérie de gauche.

Il déjoue par ailleurs les pronostics des mauvais esprits qui pariaient sur une chute de la popularité ou, tout du moins, une baisse de régime du ministre de l’intérieur. Mais, on constate avec surprise qu’il n’en n’est rien.

Finalement ne serait-il pas dans le vrai en restant à son poste ministériel, contre l’avis de ses conseillers ? Ainsi les Français voient en lui un homme d’action et attaché à servir son pays jusqu’au bout. Les Français apprécient ce sens du dévouement. Un cas unique jusqu’ici. Décidément Nicolas Sarkozy est un homme politique pas comme les autres.

Ce départ réussi saute d’autant plus aux yeux face aux déboires en série du Parti Socialiste. Même si Ségolène Royal n’en porte pas directement la responsabilité. Car les ‘’bavures’’ sont venues de son compagnon et un de ses colistiers.

Cependant, la droite doit avoir le triomphe modeste. Une campagne présidentielle est une course de fond et d’obstacles. Certes l’image est empruntée. Mais si vraie. La roue peut tourner plusieurs fois. Une actualité imprévue, une opinion volatile et la fortune peut changer en un claquement de doigts de camps. L’objectif est donc bien de tenir.

La fable Le lièvre et la tortue reste toujours d’actualité. Que chaque candidat la garde en tête. Sinon, la fable se rappellera à leur bon souvenir !

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