samedi 20 octobre 2007

Comment ?

Comment les Bleus ont-ils pu gagner contre les All Blacks ? A voir leur médiocrité de jeu contre les Anglais et leur déculottée contre les Pumas lors de la finale de Bronze, cette victoire en quart de finale relève nettement plus de l'exploit que de la performance !

Comment ? Telle est la question que doivent se poser aussi les néo-zélandais ! Et des regrets ils doivent en avoir !

Ce qui devait être le sacre, le rêve de toute une équipe se transforme en cauchemar. Ils devaient être au sommet du rugby mondial, les voilà dans le gouffre de Padirac. 4ème la plus mauvaise des places. Trois défaites dans cette coupe du monde ! Indiscutabement il va falloir renverser les tables pour que le rugby francais qui vaut mieux se remette en ordre de marche et surtout retrouve son French Flair, la route de la victoire !

jeudi 18 octobre 2007

Rupture

Bien sur il ne s'agit pas de celle que les français attendaient quand ils ont élu Nicolas Sarkozy président de la République. Je veux parler de la séparation désormais officielle entre Nicolas Sarkozy et sa femme Cécilia.

Dans le communiqué de l'Elysée, vous noterez que le mot ''divorce'' a été soigneusement évité.

Une première dans l'histoire de la cinquième république. Cette clarification était devenue nécessaire car à naviguer entre rumeurs et fausses informations, cela devenait à force malsain.

Quel regard vont porter les français sur le président désormais ? quelle conséquence dans leur rapport ? Quelle image ? Altérée ? Humanisée ? Banalisation d'un couple ? Les instituts de sondages j'imagine vont s'en charger pour nous apporter des réponses. La belle affaire pour eux, le malheur des uns...

Cette séparation pensez vous qu'elle influera sur la façon de diriger ? Sur la conduite des affaires de la Nation ?

Mais, au fait, moi la rupture qui m'intéresse le plus et que je suis comme son ombre, c'est celle programmatique, promise lors de la campagne. Et vous ?

enfants gâtés

Aujourd'hui donc c'est jour de grêve. Un jeudi noir comme se plaisent à dire les médias. Une expression choc dont ils raffolent.

On a, cependant, outre le déjà déjà vu, la désagréable impression que ces grêves sont avant tout un gros caprice d'enfants gâtés et qui se refusent à se séparer de leurs jouets plutôt luxueux (privilèges).

Comme l'a dit Jean-Pierre Raffarin ces grêves sont ''archaïques''. Elles relèvent d'un autre temps : celui de l'après seconde guerre mondiale, d'un Etat providentiel tout puissant, artisan de la reconstruction de la France, d'un Parti Communiste à plus de 25% aux élections, d'une économie mondiale ou seules une poignée de Nations se partageaient un gâteau bien chocolaté en croissance, celui des jours heureux ou la France, ses salariés pouvaient tout se permettre, ou ses syndicats pouvaient tout revendiquer même le plus insensé.

Que les choses soient claires, les syndicats défendent avant tout l'indéfendable en ces temps de crise, de pauvreté croissante et de précarité galopante, ou la part du gâteau s'est considérablement réduite car à partager non plus à trois ou cinq mais à dix avec l'émergence des nouvelles puissances aux appétits insatiables. Simple effet de rattrapage.

Les syndicats protestent contre la suppression des régimes spéciaux. Mais il était temps. Il y avait urgence ! Leur credo pour se justifier : éviter un démantèlement de acquis sociaux, un nivellement par le bas. Bien. Bref, il se mobilisent pour l'intérêt général ! Mais oublient-ils que par leur contestation systématique, leur refus obstiné de se moderniser, s'adapter, tant sur la forme et le fond, qu'ils sont responsables, en partie, de cette impasse dans laquelle la France se trouve.

Et quid de la solidarité ? Au moment ou il est demandé à chacun de faire des efforts pour sauver la maison France d'une faillite virtuelle... mais à quelques pas seulement d'une faillite réelle au train ou vont les choses. Nous sommes dans le même bateau. Galère devrais-je dire !

La France n'a plus le choix. Il y a quinze ans, oui. Mais à force d'attendre, de s'arcquebouter sur un statu quo intenable sur le long terme, l'heure des sacrifices à sonné pour tout le monde.

Enfin, dernière correction. Ou les syndicats parlent d'acquis sociaux, les francais entendent avant tout privilèges. D'ou l'impopularité de ces grêves.

C'est à croire que la seule préoccupation des syndicats est de rééditer les grêves de 1995.

mercredi 17 octobre 2007

Il a raison...

Al Gore a fait savoir, plus exactement comprendre, qu'il ne sera pas candidat à la présidentielle aux Etats-Unis en 2008. C'est une sage décision qui doit décevoir le camp démocrate. Et nombre d'intellectuels sans parler du monde du show-biz.

La tentation était pourtant forte. Le soutien massif de stars, d'intellectuels, d'hommes d'affaires, une côte de popularité record, son prix Nobel de la paix, ses Oscars à Hollywood avec son documentaire ''une vérité qui dérange''. Mais... nous sommes loin de la politique avec ses règles (impitoyables, ca ne vous rappelle rien ?) du jeu. Jeu de massacre et dont Al Gore a été une victime directe et non collatérale en 2000, battu par Bush sur tapis vert. Le goût doit être encore amer dans la bouche pour oublier... et donc retenter l'aventure.

Voilà désormais Hillary Clinton tranquillisée. La voilà seule en piste et peut-être LA seule à être en mesure de battre le candidat républicain. Mais rien n'est joué car la course officielle n'a pas encore commencé. Ségolène Royal pourrait en témoigner, les derniers 100 mètres sont les plus éprouvants.

Mais je m'égare, revenons à Al Gore. Il a raison, cent fois, mille fois, de rester à l'écart de la politique. Il est cent, mille fois plus efficace dans son combat contre le changement climatique et sa croisade mondiale pour une prise de conscience universelle des menaces qui pèsent sur nos têtes de bipèdes au ''temps de cerveau disponible'' iltra-limité parfois sur ces dangers. Il est très bien à cette place. Il le sait. Car il se sait cent, mille fois plus libre dans ce combat. Donc il peut parler vrai. Et taper du poing, faire pression sur les plus grands quand il le faut. Preuve en est ce documentaire.

Monsieur Al Gore bravo pour cette décision. A votre place, beaucoup aurait cédé aux chants du pouvoir... Mais le votre n'est-il pas encore plus puissant ?

mardi 16 octobre 2007

piqure de rappel

sur les effets dramatiques du réchauffement climatique à moyen terme par Rajendra Pachauri, président du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) dans une tribune sur le site Internet du quotidien Le Figaro. le GIEC est co-lauréat avec Al Gore du prix Nobel de la paix 2007.

dimanche 14 octobre 2007

Vive les Springboks !

Inutile de revenir sur la défaite justifiée des Bleus hier. En dépit d'une excellente première temps ou ils étaient très bien rentrés dans le match, l'édifice s'est fissuré en seconde mi-temps. Avant la compétition, j'avais dit qu'il fallait gardé un oeil plus qu'attentif sur l'Angleterre enterrée bien à la hate par tout le monde. Preuve en est. Que cela serve de leçon. Que chacun apprenne à tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler.

Le Talon d'Achille des français : le manque de jeu. Donc de prise de risque. C'est dommage car les Bleus ont raté une occasion d'inscrire leur nom sur le trophée pour très longtemps. Une pareille opportunité n'est pas prête de se retrouver, c'est mon point de vue.

Passionné par l'Afrique du Sud et pour connaître ce pays quasi comme ma poche (voir blog http://chroniquesudaf.blogs-de-voyage.fr) et site internet www.lafriquedusud.com, fervent supporter des Springboks, je suis à 100% derrière eux. J'avais pronostiqué leur présence en demi-finale. J'espère qu'ils iront en finale et remporteront cette coupe du monde qui leur tend les mains. Toutefois, un adversaire de choix aujourd'hui : les argentins au top ! Bref, danger. Espérons que les sud africains, fort de leur expérience et d'un beau jeu, sauront dompter les Pumas !

vendredi 12 octobre 2007

Prix Nobel de la Paix

L’ancien vice-président démocrate américain Al Gore et le groupe d'experts intergouvernemental (GEI) sur l'évolution du climat se partagent le prix Nobel de la Paix.

Ils ont été récompensés pour leurs efforts visant à accroître les connaissances sur le changement climatique.

Si vous n'avez pas encore vu le film ''une vérité qui dérange'', précipitez-vous. Indéniablement Al Gore avec ce documentaire, qui, parfois, au regard des images ou scénariis catastrophes, fait très froid dans le dos, a crée un choc de conscience mondiale sur l'état calamiteux de notre plaète. Et les dangers à moyen terme sur notre civilisation du réchauffement climatique.

Comme le dit Rajendra Pachauri, président du GEI, ce prix devrait permettre de créer un ''sentiment d'urgence'' face au réchauffement climatique.

Mais, le doute subsiste encore sur la réalité de cette prise de conscience et surtout sur son caractère mondial. Il est acquis désormais que l'écologie n'est pas un adversaire de la croissance et du développement économique donc, normalement, du progrès social. Cependant, on peut se demander si cette prise de conscience n'intervient pas trop tard ? Les formidables innovations technologiques pourront-elles récupérer le temps perdu ?

Par ailleurs, quand on voit les appétits économiques démentiellement voraces des pays développés et émergents face aux formidables perspectives de gisements de pétrole et autres en Arctique par exemple, on peut se demander si ce combat pour la sauvegarde de notre planète n'est pas le pot de terre contre le pot de fer.

Parfois, nous avons tout de même l'espoir qui flanche. En dépit des énergies, des volontés et d'une économie entièrement nouvelle tournée sur les énergies renouvelables et véritablement propres.

Il en va tout simplement de l'avenir de nos enfants et petits-enfants. Car la nature, elle, peu importe qu'on la souille, la pollue, la défigure... car dans l'absolu, dans cent ans, mille ans... elle sera encore là. Quant à nous ?

Ci-dessous la bande annonce du film d'Al Gore.



lundi 8 octobre 2007

Adhaine

L'amendement Mariani dans le projet de loi sur l'immigration sur le recours au test ADN dans le cadre des regroupements familiaux a, sans surprise, provoqué l'ire irrationnelle de la bien pensante. Irrationnelle dans sa réthorique.

Ainsi si la France adopte cet amendement, le pays des droits de l'homme, qu'il usurpe sans scrupule à voir les conditions plus que scandaleuses d'accueils des immigrants, serait un pays fasciste pour ne pas dire carrément ''nazi'' ! La Bien Pensante se ridiculise par ce phrasée qui fait resurgir un passé terrible qui marque au fer rouge la mémoire collective de l'Europe. Ce parallèle monstrueux est une honte. Et une véritable opération de manipulation des esprits, jouant exclusivement sur la peur. Et quelle peur ? Celle d'un Etat qui veut, tout simplement, retrouver le contrôle de son immigration ! A l'instar de l'ensemble de ses partenaires européens. Et même occidentaux !

Nombre d'Etats déjà, en Europe, ont recours à ce dispositif. Pourquoi cette même Bien Pensante, dans ce cas, ne s'est-elle pas insurgée contre ces Etats ? Pourquoi ce silence ? Et ce hurlement à l'encontre de la France comme si ce gouvernement était l'incarnation (réincarnation) du fascime voire du ''nazisme'' ? Ces Etats européens, nos partenaires et voisins sont-ils pour autant des dictatures totalitaires et inhumaines comme on veut nous le faire croire ?

Décidémment, la Bien Pensante perd la raison, si toutefois elle en est dotée d'une. Nous sommes dans le délire le plus total.

Que dire des pays africains qui critiquent les choix de notre gouvernement. Pourquoi ramènent-ils leur frais ? Ces dirigeants qui démontrent toute leur incapacité à élever le niveau de vie de leurs populations ! Ils portent une responsabilité écrasante dans cette immigration massive. Bref, qu'ils balaient devant leurs portes avant de nous critiquer, de nous donner des leçons d'humanisme. Surtout de la part de dictateurs patentés qui se foutent comme de leur première chemise du sort de leurs concitoyens ! Il y a de quoi se révolter !

Tous ces gens oublient pourtant un principe fondamental du droit international et inaliénable à ce jour et preuve du contraire inhérent à tous les Etats : la souveraineté ! Oui la France a le droit de choisir son immigration.

Bien sur, l'histoire de la France s'est construite en partie au cours des siècles derniers sur des vagues d'immigrations successives. Une immigration qui a joué un rôle important dans le développement de notre pays. Mais les partisans de cette approche, désormais qui relève plus de l'idéologie que du pragmatisme, occulent, par omission et volontairement, une donne capitale : la France n'a plus les moyens de ses ambitions ''humanistes''. Continuer un langage contraire c'est mentir. Aux Français, d'ailleurs très conscients des limites actuellement de notre capacité d'accueil. Mais surtout à ces milliers d'immigrants. C'est leur faire croire à l'Eldorado, à une vie meilleure or c'est faux !! C'est donc les insulter et bafouer leur dignité humaine. Bref, les humanistes dans cette histoire ne sont pas, une fois de plus, du côté que l'on croit.

Enfin, que tous ceux et toutes celles qui se révoltent accueillent chez eux ces immigrants, les hébergentb, les nourrissent, paient les frais de scolarité des enfants. C'est bien beau de parler et de pérorer sur les droits de l'homme. C'est encore plus courageux d'aller au bout de sa démarche. Soit d'agir. Mais au fait combien sont-ils ? Que ces moralistes du dimanche et donneurs de leçons des beaux quartiers donnent l'exemple ! Et dans ce cas on en reparlera !

Ils l'ont fait !

Je parle bien entendu du XV de France qui a battu 20 à 18 les favoris de la coupe du monde de rugby, les néo-zélandais. Les français, après un début qui pouvait faire craindre une élimination précoce, ont redressé la barre et fait preuve d'une rigueur et d'une détermination irréprochable. J'avais raison d'y croire et d'écrire que les français sont capables du pire (contre les argentins) comme du meilleur (contre les All Blacks).

Les néo-zélandais vont vraiment finir par nous détester en coupe du monde. Inconsciemment, chez les All Blacks, il y a un certaine nervosité à rencontrer les français. Ils nous craignent. Non pas en termes de jeu. Mais psychologiquement parlant. Les bleus sont devenus leur bête noire !

J'imagine la sale ambiance au pays des Kiwis. Eux qui vivent quasi exclusivement pour le rugby. Le retour sera difficile pour les joueurs. J'imagine d'autant plus le morale de plomb car lors de la dernière coupe du monde j'étais en Nouvelle-Zélande et j'ai pu ''palper'' combien le rugby est une institution. Ce pays va désormais vivre dans l'attente de la coupe du monde 2011 qui se déroulera en Nouvelle-Zélande. Et en espérant cette fois ne pas déjoueur les pronostics.

Seul lot de consolation : l'élimination par les anglais de l'australie. Enorme surprise. Cependant, les anglais comme les français peuvent faire la différence sur un match. Et il ne faut pas oublier que les anglais n'avaient rien à perdre. Contrairement aux Wallabies, passés à côté.

Voilà qui promet une demi-finale explosive. Et aux francais à prendre leur revanche de leur demi-finale malheureuse en 2003 contre les anglais. Les français peuvent gagner cette coupe du monde. A eux de démontrer qu'ils peuvent enchaîner les performances. Ce que les Bleus jusqu'ici n'ont jamais été capables de faire. Quelle belle aventure en tous cas... et voila de quoi redonner des couleurs à un sport français plutôt déconfit ces derniers temps.

jeudi 4 octobre 2007

Marseille qui rit, le gouvernement qui pleure

Fabuleux exploit de Marseille hier en ligue des champions après sa victoire à Ansfield contre Liverpool ! Une première pour un club français. Jusqu'ici Marseille fait un sans faute. Un Marseille tout en paradoxe : une équipe efficace et brillante au niveau européen et l'ombre d'elle même en championnat de France. Tout le contraire de Lyon ! Une victoire qui fait du bien à la cité phocéenne. Mais aussi aux français en général. Car ces derniers temps, les équipes nationales, que ce soit en basket, football ou rugby, ne sont pas en réussite. Pourvu que cette dynamique et ce mental de gagnant se transmettent au rugbymen samedi !

C'est désormais officiel. Selon l'Insee, la croissance en France sera de... 1,8 % pour 2007. Loin, très loin des 2,25% retenu par le gouvernement et hypothèse à partir de laquelle il a bâti son budget ! Ce chiffre n'est pas une surprise. La légère reprise du chômage étant un signe anonciateur. Bref, avec une croissance en berne, c'est le gouvernement qui pleure ! La bonne nouvelle : elle devrait définitivement le convaincre de pousser les feux en matière de réformes. Autrement dit, accélérer le rythme. Cependant, cela reste à voir... Faut-il rappeler que Nicolas Sarkozy a été élu président pour être un barreur de catamaran lancé à pleine vitesse et non faire du cabotage... Sans vent porteur, le président et son gouvernement vont devoir faire preuve d'imagination pour relancer la France et éviter que l'écart se creuse les bateaux de tête comme l'Allemagne ou l'Espagne.

lundi 1 octobre 2007

Tout est possible

pour le XV de France en coupe du monde de rugby en quart de finale contre les néo-zélandais. Il ne faut surtout pas écouter ceux qui, déjà, prédisent une lourde défaite. Pourquoi jouer dans ce cas ?

Au contraire, même si, bien sur, les All Blacks partent largement favoris, on seulement au regard de leur équipe du moment mais aussi de l'histoire des duels nettement à l'avantage des néo-zélandais, il faut prendre en compte plusieurs éléments déterminants :
- les All Blacks nous craignent car ils savent que les Bleus sont capables du meilleur comme du pire.
- leur statut de favori met la pressions sur les All Blacks. Finalement, les Bleus n'ont rien à perdre.
- les Bleus ont déjà eu deux matchs musclés. Aucun pour les All Blacks. Ces derniers devront donc élever soudainement leur niveau de jeu face à un adversaire bien plus coriace que ceux du tour précédent. Trop de facilité...
- le mental sera décisif. les Bleus, blessés dans leur orgueil, auront peut-être plus la rage de gagner. Même si les Bleux ne jouent pas chez eux, c'est ''leur'' coupe du monde.

Oui, tout est possible. Comme disait hier soir un ex-international l'essentiel est de ''tout donner pour n'avoir aucun regret''. Tout est dit.