vendredi 28 novembre 2008

Le Meilleur Blog 2008

est ''Generacíon Y'' de la blogueuse cubaine Yoani Sanchez.

Cette dernière vient de remporter le concours international de blogs de la Deutsche Welle, autrement dit ''The BOBs''. Sur le site de l'organisateur, on peut lire pour expliquer ce choix :

''Les jurés ont récompensé l’engagement de la blogueuse cubaine dans un pays où il y a encore peu de temps, la possession d’un ordinateur était interdite. Malgré des conditions très difficiles – Yoani Sanchez n’a même pas accès à son propre blog – elle envoie ses notes par e-mail pour les publier dans son blog qui est traduit en douze langues. La communauté de ses fans grandit de jour en jour.''

Le Prix Reporters sans Frontières est attribué cette année à deux candidats : « 4Equality », un blog iranien qui s’est fixé comme objectif de récolter un million de signatures contre les lois misogynes en Iran, et le blog de Zeng Jinyan, dont le mari n’est autre que Hu Jia, militant des droits de l’homme et lauréat 2008 du Prix Sakharov.

Le prix du Meilleur blog francophone a été attribué au blog ivoirien « Le Blog de Yoro ». L’auteur, un journaliste qui analyse l’actualité de son pays à l’aide d’extraits d’articles soigneusement sélectionnés, assortis de commentaires personnels, d’interviews ou de vidéos.

Le jury international, composé de blogueurs reconnus et de spécialistes des médias avait sélectionné 11 finalistes pour chacune des 16 catégories du concours. En quatre semaines de vote, plus de 120.000 internautes ont participé au suffrage.

Le site internet The BOBs

mardi 25 novembre 2008

P.S comme Parti Sinistré

Facile me direz vous ! Encore plus de tirer sur l'ambulance qui va droit dans le décor.

Certes. Mais il faut bien reconnaître que le P.S et surtout ses dirigeants font tout pour s'attirer les quolibets. Déclencher un concours de la mauvaise blague étant donné que le P.S en est à lui tout seul une !

Toutefois, pour redevenir un minimum sérieux, il faut dire que l'état de catastrophe dont est victime le Parti Socialiste doit inquiéter au plus haut point ses dirigeants.

En effet, le P.S fait face aux pires maux qu'un parti peut redouter et, souvent, le début d'une spirale qui peut conduire à son anéantissement, ou tout du moins, à une perte de vitalité dont d'autres pourraient rapidement, ou le moment venu, profiter. La politique à l'instar de la nature n'aime pas le vide !


Ces maux, pour les rappeler rapidement :

- Un combat des chefs qui prime sur tout le reste. En l'occurrence, un terrible bras de fer entre deux personnalités qui veulent incarner la tête du parti. Une scission interne qui pourrait laisser de sérieuses séquelles. Et nourrir un esprit de revanche... la droite connaît... Ces luttes entre leaders ont souvent été la cause de sa perte... Le P.S devrait donc consulter la Droite pour se sortir de ce piège...

- Une absence totale de ligne politique. Aucun programme consistant et cohérent. Bref, son rôle d'opposition, elle n'est plus en mesure de l'assumer. Quelle sont ses différences majeures sur les grands sujets d'actualité par rapport au parti présidentiel et majoritaire à l'Assemblée ?

- Des structures handicapantes et des process lourds, qui sont plus un frein à l'action, à la rénovation qu'un véritable levier de changement et d'accélération.

- Des dirigeants en grande partie en dissonnance avec leur époque et donc les aspirations de ses militants et sympathisants. C'est ici que se trouve probablement la clé de la réussite de Ségolène Royal. Elle a compris que l'époque avait changé. Les moeurs politiques aussi. Elle est au diapason de cette exigence de renouvellement des militants.

Bref, pour que le P.S retrouve sa gloire ancienne et soit à nouveau un acteur politique crédible, il doit effectuer un ménage digne des écuries d'Augias. A tous les niveaux : idéologique, organisationnel et humain.

Sans cela, point de salut. Qui en aura le courage. Et surtout, en pareille circonstance, l'intérêt ?

mercredi 19 novembre 2008

C'est beau...

... un pays qui, désormais, est pris d'inquiétude, à chaque fois que son équipe nationale de football joue, sur le fait que son hymne national sera sifflé ou non avant le début de la rencontre !

... un pays ou son secrétaire d'Etat aux Sports Bernard Laporte menace de quitter le stade si la Marseillaise est sifflée.

... le football avec cette peur désormais au ventre et cet état d'esprit inqualifiable !

Nous sommes loin, très loin du sport, en particulier. Et, en général, de ce qu'on appelle de l'appartenance à une Nation, à une communauté collective ou règne la paix sociale et la cohésion.

Quel beau pays la France, non ?

dimanche 16 novembre 2008

Au dessus/dessous de tout

Les socialistes et, qui plus est, ses dirigeants, s'estiment toujours supérieurs. A les écouter, il se considèrent toujours comme meilleurs que tout le monde. Ils sont intimement persuadés d'être au-dessus du lot, de la médiocrité humaine (et politique), de déternir les vérités universelles. Avec eux au pouvoir, tout irait toujours pour le mieux dans le meilleur des mondes. Ecouter les attentivement et vous approuverez.

Surtout au lendemain de défaites électorales. Ils ont souvent l'humeur execrable, reconnaissant généralement du bout des lèvres le verdict démocratique, celui du peuple, tout de même, pour qui ils ont tant de respect comme ils disent. Car ce sont eux les seuls et vrais démocrates.

Dernier exemple en date : la difficulté patente lors de la victoire de Nicolas Sarkozy à la présidentielle de 2007, par Ségolène Royal de parler d'échec. Elle n'a jamais considéré avoir perdu. C'est dire la mauvaise foi.

Pourtant à voir ce spectacle minable et ces personnalités au comportement lamentable lors du Congrès de Reims, il y a tout de même des leçons de modestie qui se perdent.

Pour des leaders qui se croient bien souvent au-dessus de tout, les voilà descendus très très bas.

Au-dessous de tout certainement ce que l'on pouvait imaginer en politique. A dégoûter même les siens !

Le PS est actuellement le ''radeau de la Méduse''. Et sa dérive ne fait que commencer.

Je vous conseille de lire l'article paru sur Valeurs Actuelles intitulé ''PS : la chute finale'' pour comprendre l'état désastreux de ce parti et de ses défis à relever.

dimanche 9 novembre 2008

Obama, un americain avant tout

L’élection de Barak Obama en tant que président des Etats-Unis est un moment historique. Une victoire saluée par les européens en particulier et le monde en général conscient de la valeur de cet événement. Toutefois, après l’euphorie, le retour à la réalité pourrait être plus difficile. Car Barak Obama est un américain avant tout.

Historique, rarement ce mot prend ainsi toute sa valeur et sa signification.

Tel est le cas avec l’élection du premier président métisse des Etats-Unis, Barak Obama. C’est la victoire d’un homme et d’une détermination hors pair.

Mais, c’est aussi la victoire d’un peuple, les américains. Un peuple, pourtant, décriés de ce côté ci de l’Atlantique, perçu comme inculte, égocentrique, appas au gain...

Quel clin d’oeil de l’histoire car il y a quarante ans, disparaissait Martin Luther King (mort assassiné le 4 avril 1968). Son rêve donc devient réalité...

Ce peuple vient ainsi par ce choix donner une formidable leçon de démocratie au monde. Et en particulier à nos démocraties occidentales européennes. Par sa lucidité et, surtout, sa maturité.

Obama a définitivement gagné ses galons de présidentiable aux yeux des américains lors de la crise financière puis économique et sociale, la pire depuis 1929. Il a en effet levé un dernier doute : Obama serait-il à la hauteur en tant que président des Etats-Unis en cas de crise très grave qu’elle soit interne ou externe et quelque soit sa nature. Autant vis à vis de Mc Cain les électeurs américains étaient rassurés, autant ils s’interrogaient sur le candidat démocrate. Durant cette période, Obama a oeuvré de mains de maître et commis aucun faux pas. Bref, de candidat il est devenu un vrai présidentiable.

Ce peuple démontre ainsi une nouvelle fois sa capacité à rebondir par des choix audacieux et s’adapter aux circonstances. Décidémment la résilience est en eux !

Un des facteurs déterminants dans cette campagne et le choix des américains : rétablir l’image à l’extérieur des Etats-Unis. Refaire de la première puissance économique mondiale, un pays respectable et respecté. Les américains sont éminement patriotes. Donc tout coup porté à leur pays c’est comme une blessure profonde ressentie dans leur chair.

Manifestement Bush Junior a mis à l’Amérique un genou à terre. Affaiblis, les Etats-Unis sur la scène internationale, c’est plus que tout, ce dont ne voulaient plus les américains. Ils ont voté pour un homme qui permette aux Etats-Unis d’être à nouveau en mesure de jouer son rôle et à la hauteur de sa puissance. Unique à ce jour sur la scène économique et dans l’histoire contemporaine des Nations.

Obama incarne une espérance. Tel sera certainement sa mission la plus difficile. Ne pas décevoir.

Ce séisme politique dont l’épicentre se situe aux Etats-Unis, aura un impact en profondeur et sur le long terme sur le monde. Beaucoup de pays vont devoir sensiblement et rapidement revoir leur façon d’aborder les Etats-Unis. Tandis que d’autres seront contraints de se moderniser dans leur fonctionnement. Enfin, une fois l’enthousiasme et l’émotion passés, le retour en douceur à la réalité primera pour les européens et les principaux partenaires des Etats-Unis.

Un retour qui sera probablement moins angélique ! En effet, il ne faut pas s’y tromper : Barak Obama à l’instar de ses prédécesseurs sur les dossiers économiques défendra avec autant de fermeté les intérêts de son pays. Il se montrera un redoutable négociateur. Surtout au moment ou les Etats-Unis traversent leur plus grave crise économique depuis plus de soixante ans. La concession ne sera pas son fort. Il faut s’attendre à un rude bras de fer.

Car, les européens l’ont trop occulté, aveuglés par leur fascination pour le nouveau président élu : Barak Obama est un américain avant tout.



vendredi 7 novembre 2008

Humilité

Voilà un mot bien souvent exclu du vocabulaire des hommes politiques. Sans parler du comportement qui va avec.

Pourtant, cet oubli, cet excès de confiance vient de faire une nouvelle victime : Bertrand Delanoë.

En effet, grand favori (mais au fait de qui ?) au PS, voilà qu'il vient de se faire doubler par sa grande rivale Ségolène Royal. La motion du maire de Paris arrive en effet derrière celle de l'ex-candidate à la présidentielle de 2007.

Bertrand Delanoë qui se voyait déjà Calife à la place du Calife doit manger son chapeau.

Une nouvelle leçon du scrutin démocratique.

Décidemment les ''éléphants'' ne parviendront pas à se défaire de la ''souris'' Royal !

Comment expliquer cette défaite ?

Probablement son image de parisien bourgeois. Loin donc de la province et de ses préoccupations. Contrairement à Ségolène, élue de région et surtout qui passe énormément de temps sur le terrain. Son statut de favori, les électeurs aiment bien déjouer les pronostics. Surtout, son manque affirmé de vouloir transformer le PS. Le moderniser. Ce que Ségolène Royal semble mieux incarner auprès des adhérents du PS.

En effet, contrairement à ce que pensent les leaders du PS, la crise les contraint eux aussi à se moderniser à grand pas. A changer de logiciel.

Il est surtout à craindre que ce revers pour Delanoe ne jette encore un peu plus dans le chaos le Parti Socialiste. L'implosion n'est pas loin !

Delanoë qui s'était déjà tracé son destin, maire de Paris, chef du P.S avant l'Elysée doit revoir sa copie.

Humilité qu'on vous dit... La prochaine fois n'oubliez pas...

lundi 3 novembre 2008

Pluralité, vous avez dit pluralité ?

La pluralité (des opinions) et en l'occurrence de la presse, est un des piliers de toute démocratie normalement constituée et en bonne santé.

La pluralité, un mot que beaucoup ont plein la bouche en France. Surtout en ces temps, parait-il ou la liberté d'expression, des médias serait menacée. En particulier par Nicolas Sarkozy !

Quelle manipulation des esprits !

La pluralité, elle est, pourtant, un leurre de notre admirable démocratie ! Et pas besoin de l'intervention de Nicolas Sarkozy.

Car cette illusion d'optique remonte à loin.


Ainsi, pour s'en convaincre, il suffit de lire la presse, écouter la radio et regarder la télévision.

Des exercices désormais derrière moi. Pourquoi ? Car au lieu de parler de pluralité, on devrait plus exactement parler d'unanimité ! Vous lisez et entendez les mêmes analyses. A quelques nuances près.

Dubitatif ? Mais il suffit de reprendre les grands sujets de l'actualité pour s'en rendre compte.

Exemples


- sur les élections américaines, tous nos médias, sans exception aucune, votent pour Obama.
- Sur la guerre en Irak, tous soutenaient sans faille la position de Jacques Chirac à l'époque.
- Au début de la campagne présidentielle, quel média osait attaquer de front Ségolène Royal ?
- Nicolas Sarkofay fait généralement l'objet d'articles critiques et virulents. Rarement un président en exercice a été ainsi l'objet d'un tel acharnement. Pourtant dans le même temps, la liberté d'expression serait en danger selon ces mêmes détracteurs ???
- Sur le P.S, Delanoé est généralement préservé
- sur la crise financière, tous ont enterré le modèle libéral et salué le retour de l'Etat !
- Pendant huit ans, ils vous ont servi de l'anti Bush...

Je continue ? Je caricature ? Mais, prenez le temps ! Lisez entre les lignes, regardez attentivement les reportages, écouter plus précisément les émissions... du copier coller grandeur nature...

Autrement dit, la ''Pensée Unique'' est toujours là. Quand des leaders de droite affirmaient récemment avoir gagné la bataille des idées, du vent, que du vent ! De l'autosatisfaction mal placée car fallacieuse ! Une victoire en trompe l'oeil dès que l'on gratte (fort) !


Pourquoi cette grande famille ne ferait pas ''une'' ? Ne fusionnerait-elle pas ? Franchement, on y verrait que du feu...

Voilà pourquoi, je minimise mon temps d'écoute d'antenne, je ne regarde jamais un JT et n'achète qu'exceptionnellement un magazine.

Et vous ?