samedi 24 mai 2008

Patrick Devedjian récidive...

sur les 35 heures. Il a campé sur sa position en dépit de la fin de non recevoir de l'Elysée sur le démantèlement de l'actuelle durée légale du travail.

Il a rappelé d'ailleurs à cette occasion, et non sans perfidie, que c'était une promesse de campagne du candidat Sarkozy.

Une piqure de rappel bienvenue même si, en ce moment, le gouvernement se montre particulièrement actif sur le front des réformes.

Toutefois sur une réforme de cette taille là, il serait bien de se souvenir de la campagne, de l'électorat qui a porté Sarkozy à l'Elysée et surtout des raisons de ce choix.

Je m'interroge encore : pourquoi, en France, l'audace des candidats en campagne, s'arrête sur le perron de l'Elysée, une fois élu à la magistrature suprême ? Vous avez la réponse ??...

mercredi 21 mai 2008

La face cachée de Delanoë

Non il ne s'agit pas du titre de mon dernier ouvrage. Ni d'une ''bio'' récemment sortie en librairie sur l'actuel maire de Paris. Mais de cet article publié sur le site internet de Valeurs Actuelles.

Si tout ce qui est écrit est vrai, c'est inquiétant. Et même écoeurant !

Pourquoi, dans ce cas, cette discrétion des médias ?

A croire qu'il suffit d'être de gauche pour recevoir le bon dieu sans confession, d'être au-dessus de tout soupçon. Etre de gauche en France c'est bénéficier d'un certificat de bonne conduite et de moeurs.

C'est comme la valise diplomatique. Vous pouvez y glisser ce que vous voulez, de toutes façons, personne ne vient contrôler !

Cela a toujours été en France. Cela promet à la tête du P.S...

35 heures, oui ou non ?

C'est à nouveau le cafouillage sur les 35 heures et leur sort. Patrick Devejdan n'y pas été avec le dos de la cuillère en annonçant carrément leur prochain démantèlement. Immédiatement, démenti et modération sont venus illico des ministres et de l'éxecutif. Sans parler des cris d'orfraie pousser dans la foulée par les partenaires sociaux. Bref chacun est dans son rôle mais tous à côté de la plaque.

Excepté Patrick Devedjan. L'UMP est pleinement dans son rôle. Elle doit être une force de proposition, de débats et d'audace. Donc autonome par rapport à l'Elysée. Et non son satellite. En lui mettant les fers, l'Elysée risque de s'étioler au fil des mois. Et ainsi perdre justement ce qui a contribué à l'élection de Nicolas Sarkozy, un agitateur d'idées, du débat jusqu'ici sur nombre de sujets momifé.

Les 35 heures sont un véritable serpent de mer. Ils sont un caillou dans le pied de notre économie. Il serait temps de le reconnaître sans tordre du nez. Le président est-il de Droite et Libéral, oui ou non ? Les 35 heures sont-ils néfastes à notre économie, notre dynamique, notre croissance, oui ou non ? Tant que les leaders n'auront pas tranché, les 35 heures continueront de hanter les couloirs des palais du pouvoir.

Pourquoi le président devrait-il s'interdire l'audace du candidat ? Analyse erronnée et stupide qui a conduit ces douze dernières années à l'immobilisme que l'on connaît. Et dont nous payons la facture.

Alors, Messieurs, prenez vos responsabilités et surtout assumez pleinement vos convictions. Vous avez été élu pour ces raisons.

Plus que les 35 heures, il faut réfléchir à la façon dont on travaille en France, au cadre et lois en vigueur, par exemple, à l'annualisation du temps de travail ? Pourquoi se concentrer seulement sur le temps de travail ? C'est du pain béni donné à l'opposition !

Qu'attendez vous ? Pour que la rupture en la matière devienne réalité...

vendredi 9 mai 2008

Irréversible ?

Inquiétantes ces scènes de guérillas urbaines dans Beyrouth. Une ville, et même un pays, dont la situation n'a cessé, graduellement, de se dégrader, détériorer depuis de longs mois. Dans l'impasse d'un nouveau président. Donc faute d'une situation politique stable et durable.

A croire que le Liban, glisse, de façon irréversible, vers une nouvelle guerre civile. Nous n'en sommes plus très loin. Voilà qui nous rend immensement tristes et en colère. Tristes car ce pays est probablement la meilleure promesse de paix, de développement économique et de progrès social (tout relatif) dans cette partie du monde toujours en équilibre précaire et au bord d'une conflit.

En colère aussi car les Occidentaux ont échoué dans leur tentative de parvenir à remettre sur les rails instutionnellement parlant le Liban. Ont-ils échoué par manque d'efforts ? Non. Mais par courage, peut-être. En tous cas, aujourd'hui nous avons sous les yeux le résultat dramatique du formidable travail de sape réalisé avec obstination, une froide détermination et une redoutable méthode appliquée par les extrémistes, que ce soit le Hamas ou encore le Hezbollah. Sans parler en sous-main de l'influence de l'Iran et la Syrie, pour des raisons différentes.

Quel leader occidental osera ce langage de vérité ? Pourtant c'est une des clés pour que la diplomatie ait encore une chance de réussir. Donc que le Liban ne sombre définitivement, et une nouvelle fois, dans une atroce guerre civile.

>> A lire pour mieux comprendre une donne, souvent complexe, cet article intitulé justement "LIBAN • Vers une nouvelle guerre civile ? ". Source Courrier International

Minable

le spectacle que nous offre le monde politique au niveau national dans son ensemble. Ils se disent responsables, leaders, aspirent à des ambitions nationales, pour beaucoup à diriger les affaires de la Nation. Mais écoutez-les parler, regardez-les se comporter... on se croirait dans une récréation à l'heure des chamailleries... de vrais enfants ou adulescent qui nous font une crise à retardement...

Entre les soient-disant propos de Nicolas Sarkozy (sur la presse et le seigneur de l'immobilisme, Jacques Chirac, j'y reviendrai), car uniquement rapportés à ce jour ; l'affaire des attachés parlementaires non indemnisés par Ségolène Royal (vous avez dit de gauche ?) ; le dépôt d'une plainte en diffamation de l'ex-candidate PS à l'Elysée contre Jean-Pierre Raffarin qui s'agite beaucoup pour redevenir une personnalité de premier plan, parfois avec réussite, parfois, avec maladresse ; des prétendants qui poussent comme des champignons au P.S et qui se voient déjà califes à la place du calife mais sans programme digne de ce nom pour la sixième puissance mondiale...

Un cirque... L'été approche. Chacun devrait partir en tournée, sur les plages. Succès assuré !

Comme disaient Statler & Waldorfau du Muppet show ''lamentable''

mercredi 7 mai 2008

Blog, notoriété et argent

La création d'un blog, pour faire vite et court, répond à deux logiques : d'une part, elle est le fruit d'une passion à partager, à transmettre. Quelque soit le thème abordé. D'autre part, elle découle d'une expertise dans un domaine précis dont vous souhaitez non seulement faire part mais aussi faire partager. Et qui sait enrichir votre propre expérience par celles des autres.

Bien souvent, quelque soit votre motivation première, vous pouvez connaître le succès, la réussite. Soit devenir une référence, obtenir de très nombreux internautes fidèles. A un moment ou un autre, interviendra cette réflexion (inhérente à l'homo economicus que nous sommes !) : et si j'essayais de gagner de l'argent avec mon blog profitant de ma notoriété reconnue.

Une excellente idée mais attention le chemin est long et souvent semé d'embuches. Car la ''monétisation'' de son blog au fil du temps est devenu une véritable galaxie. Parfois, pour un néophyte (que nous restons tous au regard des évolutions fulgurantes en la matière), difficile de s'y retrouver.

Il ne faut pas oublier que la ''monétisation'' ne s'improvise pas. Il faut y consacrer un minimum de temps pour qu'elle soit efficace. Et qu'elle reste un plaisir au même titre que l'actualisation de votre blog.

Comme un bon schéma vaut mieux qu'un long discours ci-dessous cette carte de la ''monétisation'' d'un blog. Source :
http://www.webdeux.info/


vendredi 2 mai 2008

Fantastique

la demi finale en Ligue des Champions entre Liverpool et Chelsea. Un match qui a tenu toutes promesses. Et même au-delà. Comme d'habitude quand deux équipes anglaises se rencontrent. Du football, du vrai avec un grand ''F''. Du pure bonheur ! Quelle intensité dans le jeu, dans l'engagement et dans la rage de vaincre.

En prime, avec Liverpool, ses adversaires savent toujours quand ils commencent un match, mais jamais quand ils le finiront. Preuve a été faite encore par les Reds mercredi soir qui n'ont rien lâché.

Sans conteste, la championnat d'Angleterre est le plus prestigieux et le plus spectaculaire d'Europe. A voir un tel niveau de jeu, pas étonnant de retrouver une finale 100% british.

A côté, que notre ligue 1 paraît terne. Et l'O.L en deçà. Soyons réaliste. Il faudrait du grand, du magistral O.L ou O.M pour parvenir à enlever le trophée européen le plus couru.

Toutefois, ces performances des clubs anglais ne doivent pas occulter dans le même temps le niveau moyen de l'équipe nationale, d'ailleurs absente des prochains Championnats d'Europe qui se dérouleront cette année en Autriche et Suisse.

Un paradoxe qui tient au fait que le championnat anglais agit comme un véritable trou noir sur le marché des joueurs : il aspire les meilleurs étrangers. Les miettes aux autres. Une des raisons, on la connaît : des salaires de rois et des conditions fiscales sans rivale. La France devrait sérieusement se pencher sur ce sujet si elle veut un jour donner les moyens de ses ambitions aux clubs nationaux. Car entre les clubs, outre-manche, et de l'hexagone, il y a bien une division d'écart.

Vivement la finale, on devrait se régaler !