Inquiétantes ces scènes de guérillas urbaines dans Beyrouth. Une ville, et même un pays, dont la situation n'a cessé, graduellement, de se dégrader, détériorer depuis de longs mois. Dans l'impasse d'un nouveau président. Donc faute d'une situation politique stable et durable.
A croire que le Liban, glisse, de façon irréversible, vers une nouvelle guerre civile. Nous n'en sommes plus très loin. Voilà qui nous rend immensement tristes et en colère. Tristes car ce pays est probablement la meilleure promesse de paix, de développement économique et de progrès social (tout relatif) dans cette partie du monde toujours en équilibre précaire et au bord d'une conflit.
En colère aussi car les Occidentaux ont échoué dans leur tentative de parvenir à remettre sur les rails instutionnellement parlant le Liban. Ont-ils échoué par manque d'efforts ? Non. Mais par courage, peut-être. En tous cas, aujourd'hui nous avons sous les yeux le résultat dramatique du formidable travail de sape réalisé avec obstination, une froide détermination et une redoutable méthode appliquée par les extrémistes, que ce soit le Hamas ou encore le Hezbollah. Sans parler en sous-main de l'influence de l'Iran et la Syrie, pour des raisons différentes.
Quel leader occidental osera ce langage de vérité ? Pourtant c'est une des clés pour que la diplomatie ait encore une chance de réussir. Donc que le Liban ne sombre définitivement, et une nouvelle fois, dans une atroce guerre civile.
>> A lire pour mieux comprendre une donne, souvent complexe, cet article intitulé justement "LIBAN • Vers une nouvelle guerre civile ? ". Source Courrier International
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