vendredi 24 octobre 2008

Une révolution politique en route ?

Je ne me suis pas exprimé jusqu'ici sur les élections présidentielles américaines. Incroyable alors que c'est l'événement capital de cette année sur la scène politique internationale.

Mais tant a été écrit et qui sera démenti par les élections !

Evénèment majeur car les Etats-Unis, comme on a tendance à l'oublier, surtout en cette période de récession, reste de loin la première puissance économique mondiale. Ce qui veut dire que de l'élection présidentielle dépend en grande partie le futur visage de notre monde. Comme on a eu la preuve sous les deux mandats Bush Junior.

Pendant longtemps, j'ai cru que Mc Cain, en dépit de ses défauts, notamment son ''grand âge'', sortirait vainqueur de ce duel sans pareil dans l'histoire politique contemporaine des Etats-Unis. En effet, pour la première fois, une personnalité ''métisse'' (de metissage étant donné ses origines multiples), Barak Obama, est en course pour la Maison Blanche.

En effet, selon moi, ce ''facteur racial'' constituait un handicap pour le candidat démocrate. L'Amérique profonde étant incapable de donner sa confiance à un ''non blanc''.

Et puis, il a fallu de deux éléments qui ont tout changé. La crise bien sûr. Mais surtout, le fait que Barak Obama, aux yeux de cette Amérique là, de statut de ''candidat'' est devenu ''présidentiable''. Une diférence fondamentale.


Les Etats-Unis, et les américains, sont en train de nous donner une leçon de plus de démocratie. Une démocratie très efficace et innovante. Souvent le feu de critiques des anti-américains chez nous. Pour se convaincre de la solidité et de l'efficience de son modèle, il suffit de lire Tocqueville qui déjà en saluait ses bienfaits.

En élisant Barak Obama, ils provoqueraient une vraie révolution politique qui ébranlera nos démocraties de ce côté-ci de l'Atlantique. L'impact se fera sentir à moyen terme. Car ce qui se passe aux Etats-Unis débarque toujours sur nos côtes.

Le parcours et la formidable ascension de Barak Obama est spectaculaire. Un phénomène comme on en connaît rarement en politique. Sa première victime, de taille, Hillary Clinton. La seconde pourrait être Mc Cain.

A dix jours de scrutin, l'affaire semble pliée. Bien pliée pour le candidat démocrate. Les sondages lui donnent tout de même une avance confortable. Or, on sait que les électeurs si près des élections sont définitifs dans leur choix.

Néanmoins, tant que le peuple ne s'est pas prononcé... Vivement le 4 novembre !

lundi 20 octobre 2008

Carton rouge pour nos dirigeants...

politiques, gauche & droite, dans l'affaire de la Marseillaise copieusement sifflée lors du match amical entre la France et la Tunisie au Stade de France. C'est devenu un ''classique'' lors de ce rencontre entre l'équipe nationale et une équipe du Maghreb !

C'est une action préméditée et non spontanée. Comment à l'avenir la prévenir ? De surcroît commanditée par des groupes extrêmement bien organisés. Et déterminés dans leur objectif. En particulier, déstabiliser la République et ses valeurs et principes qui la régissent.

Quand, enfin , reconnaîtront qu'il y a France, sur notre territoire, des groupes qui refusent l'intégration ? Quand oserons nous s'attaquer à ce tabou qu'il y a en France des ''agitateurs'' extrêmement bien organisés et à la capacité de nuisance certes limitée mais en constante progression, qui sont en rupture avec la primauté de notre modèle et, surtout, notre matrice à la fois identaire et historique ? Ce qui fait notre Nation ? Qui la rejette et même pour certains la déteste ?

Tant que nos élites seront dans ce déni de réalité, nous n'avancerons pas !

La palme du ridicule, dans cette affaire sérieuse, revient sans conteste à Bernard Laporte qui proposait de faire jouer les matchs en province. Comme si ces problèmes n'éxistaient pas dans les grandes villes de France ! Pire, ce n'est pas s'attaquer de front au problème mais le déplacer. Et surtout l'éloigner de la capitale, pas de vagues surtout comme on disait au temps de Jacques Chirac... on voit ou cela nous a mené et ses désastreux résultats...

Enfin, je laisse le mot de la fin à Rachid Kaci qui dans sa newsletter écrit ceci :

'' Une fois de plus la Marseillaise a été sifflée au cours d’un match en l’occurrence entre la France et laTunisie. Faut-il s'en étonner ? N'a-t-on pas appris à notre jeunesse depuis mai 68 que la patrie, le drapeau et la Marseillaise étaient des valeurs ringardes ? N'a-t-on pas fait du renoncement permanent, de la repentance à tout propos et du reniement de nos valeurs un mode de gouvernance accepté de tous ?

Quand un pays a honte de son histoire, quand il n'ose pas fêter le bicentenaire d'Austerlitz ou défendre son œuvre colonisatrice, quand il refuse d'affirmer ses racines chrétiennes par manque de courage, quand il victimise sans cesse les voyous en blâmant l'ordre moral, quand il cède partout à la montée des communautarismes, Un tel pays ne peut exiger d'être respecté de sa jeunesse et particulièrement de sa jeunesse issue de l’immigration.

Voilà trente ans que nous confondons acceptation de l'autre et reniement de nos valeurs. Comment pourrions-nous réussir l'intégration avec un tel manque de courage ? Ce ne sont pas les jeunes issus de l’immigration qui sont responsables de ce ratage, les vrais responsables sont notre lâcheté collective et notre idéologie soixante-huitarde qui ont fini par saccager notre héritage culturel.

Nous devrons bien un jour payer nos erreurs et notre aveuglement au prix fort.''

Rien à rajouter. Si juste une chose pour dénoncer le manque de voix s'associant à celle-ci fort courageuse...

jeudi 16 octobre 2008

Les voix s'élèvent enfin

Je veux parler des voix libérales, complètement aphones depuis de longues semaines au lendemain de la déroute financière puis bancaire et bientôt économique.

A l'instar de cet édito d'une précision redoutable et qui met remarquablement le points sur les ''i'' de Yves de Kerdrel.

Les voix ''socialistes'' en ont profité pour crier à hue et à dia la fin du libéralisme et même du capitalisme ! Comme on dit certainement le pire des systèmes à l'exception de tous les autres...

Une véritable hystérie antilibérale qui nous fait un faux procès.

il était grand temps que les libéraux se réveillent et les défenseurs du capitalisme se mobilisent et retrouvent leurs voix pour étouffer le tombereau d'imbécillités débitées à très haut débit sur toutes les antennes !


L'occasion était trop belle pour les ''socialistes'' et les ''interventionnistes'' de la première heure pour annoner la fin du capitalisme.

Il est à regretter que le président, au début, leur ait tendu la perche.


Depuis, la raison est revenue. Le président a rappelé que ce n'était pas le capitalisme qui était en cause. Tout comme le premier ministre. Cette correction devenait urgente. Et nécessaire pour éclairer les ''anti'' aveuglés par leur dogmatisme et leur idéologisme ! Cette orthodoxie même qu'ils condamnent chez les libéraux !!

samedi 11 octobre 2008

Massacre

C'est à un véritable massacre que nous avons assisté au cours des dernières semaines sur les bourses mondiales. A commencer par Paris ou le CAC 40 a perdu plus de 20% en une seule semaine. La pire de sa jeune histoire car cet indice a été crée il y a plus de vingt ans.

Un massacre injustifié pour les trois quart des actions. Une des premières raisons est la panique qui emporté les actionnaires. Mais, pourquoi ces ventes encore à perte ? Quand on a perdu 40% de la valeur de son portefeuille, pourquoi s'en débarrasser ? 40 ou 50% , quelle importance franchement ? Sauf, naturellement, les sommes en jeu sont colossales.

Une autre raison : la spéculation. On le sait des fonds jouent à la baisse afin d'empocher le pactole et se gaver quand les temps meilleurs reviendront.


Mais tout de même ce ''super krach'' est injustifé au regard des performances et de la réalité économique des entreprises côtées.

Que les valeurs bancaires aient enregistré une descente aux enfers, c'est compréhensible au regard de la crise sans pareil depuis plus de soixante ans que traverse ce secteur. Mais pour les reste...


Jean-Claud Trichet, le président de la BCE, a bien fait de rappeler à l'ordre les professionnels. Car nous sommes dans l'exubérance irrationnelle la plus absolue !

Les places boursières sont des rouages essentiels dans la bonne tenue des économies et vecteur de croissance de premier rôle. Car c'est une des principales sources de financement des entreprises. Et non un ''casino'' !

il faut avoir les nerfs solides... Toutefois, seulement ceux qui les ont parviendront à se refaire une santé et voir à faire fructifier leurs investissements. A condition d'être patient et d'avoir les liquidités...

jeudi 2 octobre 2008

Faux procès

Avec la déconfiture du système financier et bancaire américain et la transmission de cette crise à l'économie réelle, les avocats de l'interventionnisme reviennent en force sur le devant de la scène. Ou dit autrement, les procureurs du capitalisme et du libéralisme s'en donnent à coeur joie, nous donnant des leçons à tout va. Trop fiers, la poitrine en avant, que les faits leur donnent raison.

A ce propos, il est dommage de compter parmi leurs rangs, Nicolas Sarkozy qui a tout de même lancé de violentes diatribes contre le marché ''tout puissant''. Et défendu le rôle de l'Etat d'une façon que les socialistes même les marxistes ne peuvent pas contester. D'ou probablement leur silence.

Mais quelle erreur d'appréciation ! A bon escient par beaucoup de ces snippers de la première heure sur le capitalisme.

En effet, ce n'est pas le capitalisme qui est en cause. Mais les hommes avant tout ! Qui ont à la fois dévoyé ce système et qui en ont abusé. Or, comme on le sait les abus entretiennent les excès !

Ce sont les comportements déraisonnables et les appétits démesurés qui sont à l'origine de cette crise.

Mais les systèmes eux, si l'ont s'en sert avec modération, intelligence et dans le souci du bien être collectif, ne sont pas mauvais en soi. A ce jour, le capitalisme reste le meilleur, toutes choses égales par ailleurs, et à preuve du contraire !

Pourquoi donc cette facilité d'esprit et surtout ces mensonges intellectuels de la part de notre classe politique ? Ces discours outrancièrement caricaturaux.

Dans cette crise, l'Etat doit se limiter à un rôle de garde fous. C'est tout. Et s'assurer de la bonne marche de l'économie et maintenir la confiance des acteurs.

Cette approche n 'exempte pas, bien sûr, le système financier de s'amender, de réformes en profondeur et de nouvelles règles. Les crises sont faites pour cela. Assainir la situation pourrie.

Mais de grâce, ne jetons pas le bébé avec l'eau du bain ! De grâce préservons-nous de ces jugements à l'emporte pièce qui ne font que renforcer la défiance des français déjà bien sceptiques, sur les bienfaits du capitalisme. Du sang froid et du discernement svp ! Et un minimum de vérité !