jeudi 2 octobre 2008

Faux procès

Avec la déconfiture du système financier et bancaire américain et la transmission de cette crise à l'économie réelle, les avocats de l'interventionnisme reviennent en force sur le devant de la scène. Ou dit autrement, les procureurs du capitalisme et du libéralisme s'en donnent à coeur joie, nous donnant des leçons à tout va. Trop fiers, la poitrine en avant, que les faits leur donnent raison.

A ce propos, il est dommage de compter parmi leurs rangs, Nicolas Sarkozy qui a tout de même lancé de violentes diatribes contre le marché ''tout puissant''. Et défendu le rôle de l'Etat d'une façon que les socialistes même les marxistes ne peuvent pas contester. D'ou probablement leur silence.

Mais quelle erreur d'appréciation ! A bon escient par beaucoup de ces snippers de la première heure sur le capitalisme.

En effet, ce n'est pas le capitalisme qui est en cause. Mais les hommes avant tout ! Qui ont à la fois dévoyé ce système et qui en ont abusé. Or, comme on le sait les abus entretiennent les excès !

Ce sont les comportements déraisonnables et les appétits démesurés qui sont à l'origine de cette crise.

Mais les systèmes eux, si l'ont s'en sert avec modération, intelligence et dans le souci du bien être collectif, ne sont pas mauvais en soi. A ce jour, le capitalisme reste le meilleur, toutes choses égales par ailleurs, et à preuve du contraire !

Pourquoi donc cette facilité d'esprit et surtout ces mensonges intellectuels de la part de notre classe politique ? Ces discours outrancièrement caricaturaux.

Dans cette crise, l'Etat doit se limiter à un rôle de garde fous. C'est tout. Et s'assurer de la bonne marche de l'économie et maintenir la confiance des acteurs.

Cette approche n 'exempte pas, bien sûr, le système financier de s'amender, de réformes en profondeur et de nouvelles règles. Les crises sont faites pour cela. Assainir la situation pourrie.

Mais de grâce, ne jetons pas le bébé avec l'eau du bain ! De grâce préservons-nous de ces jugements à l'emporte pièce qui ne font que renforcer la défiance des français déjà bien sceptiques, sur les bienfaits du capitalisme. Du sang froid et du discernement svp ! Et un minimum de vérité !

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