jeudi 26 juin 2008

Faudrait pas abuser..;

peut-etre. Mais de quoi parle-t-il ? De la sinistrose qui accapare les français. En effet, nos concitoyens auraient le moral au plus bas...depuis les années 80. Le moral dans les chaussettes.

D'accord mais ne jamais s'afficher heureux, manifester toujours son mécontentement... n'est ce pas un trait propre aux Français ? une part de notre ADN... je rectifie de LEUR adn ?

D'ailleurs, le sondage sur le meilleurs touristes du monde est riche d'enseignement. Les Français se placent sur la troisième place du podium... mais dans la catégories des ''pires au monde''. Et je vous le donne en mille, pour quelle raison ? Que nous reproche-t-on ? Tiens, notre mauvaise humeur, notre insatisfaction permanente !!! Tiens, tiens...

Par expérience dans le tourisme sur le terrain, il est vrai que le Français mettra plus volontiers en avant la faute de parcours que de se montrer heureux et content. Alors pourquoi cette prédisposition au malheur ?

Il y a peu, dans une de mes conversations avec un étranger, ce dernier me disait qu'on a l'impression qu'il y a que les Français dans le monde à avoir des problèmes !!

Bien sur, les français ont des raisons d'être mécontent. Mais tout de même, à voir le centres commerciaux plein à craquer les samedis après-midi, les départs, parait-il plus nombreux cet été (!) en vacances, le marché de l'automobile qui se porte comme un charme, les ventes sur Internet (tout domaine confondu) qui grimpent en flèche, le taux d'équipement de nos jeunes têtes blondes en téléphone portable (à cela faut ajouter le forfait...), la vitesse de la circulation sur les autoroutes (à 130 km/h vous figurez parmi les tortues)... c'est à se pincer très fort pour croire qu'il y a un problème de pouvoir d'achat !!! Et donc de moral.

Le Français devrait apprendre à relativiser. Et surtout à se reprendre très vite.

mardi 17 juin 2008

Europe, ou allons nous ?

L'Europe déraille à nouveau avec le non des Irlandais au Traité de Lisbonne. Preuve supplémentaire qu'il y a bien un divorce entre les dirigeants et les eurocrates, d'un côté et les peuples d'un autre côté. Ou plus exactement un désamour dont les raisons sont multiples : l'élargissement, l'illisibilité du projet européen, la complexité de son fonctionnement institutionnel mais aussi ses échecs en matière économiques, et de coordination des politiques...

Ce non est une excellente nouvelle. D'un point de vue du respect de la valonté de peuples. Comme je l'écrivais dans un article précédent. Pourtant, je suis un européen convaincu de la première heure. Les dirigeants doivent impérativement se remettre en cause, notamment, sur la façon de faire l'Europe aujourd'hui. Ils ne peuvent plus continuer à ignorer ces messages d'alerte successifs de la part des peuples d'Europe. Il ya un réel malaise. Pretexter des motifs internes qui viennent parasiter une campagne européenne, c'est à la longue méprisant pour les peuples que ces dirigeants et technocrates représentent. Il y a du vrai, bien sûr. Mais, un peuple s'est exprimé. C'est le plus important. La souverainté du peuple n'est-elle pas un trait fondamental en démocratie ? Pour ne pas dire la source même de sa légitimité ?

Pire, ces commentaires qui trahissent un complexe de supériorité de la part des grandes puissances. Commentaires qui font allusion, à mots couverts, à la taille modeste de l'Irlande. Or, faut-il rappeler que la première d'entre elle à avoir fait capoter le Traité est une grande puissance de surcroît membre fondateur de l'Union Européenne ! Donc en la matière on attend de la modestie et de la discrétion. Quel irrespect !

Dernier point très critiquable, c'est l'obstination des dirigeants, coûte que coûte, de parvenir à la ratification de ce traité. La fin justifie les moyens. Bref, ils n'écoutent qu'eux-mêmes, persuadés d'être dans le vrai. Ils s'enferment dans leur tour d'ivoire. Exit toute réfléxion de fond sur de nouvelles options & orientations possibles. Comme si il y avait une seule façon de batîr et consolider l'Europe. Droit dans le mur ! Telle pourrait être leur devise !

L'Europe ne peut se faire sans le soutien plein et entier de ses peuples. De les remettre au centre de ce projet unique à ce jour. Dans l'histoire des Nations et des peuples.

lundi 9 juin 2008

ZE info...

En effet, c'est la nouvelle du jour concernant le PAF (paysage audiovisuel français) car c'est un véritable séisme : le remplacement de PPDA au journal de 20h par Laurence Ferrari !!! Et un remplacement effectif dès la rentrée prochaine.

C'est une vrai prise de risque de Tf1 que je salue. Même si Laurence Ferrari est une valeur sûre, semble-t-il très appréciée par le public. Une journaliste pro, jeune et certainement pleine d'idées. Bref, un vrai vent de nouveauté souffle sur la première chaîne de télévision en Europe.

Dos au mûr, face à des chiffres médiocres et qui se confirment de mois en mois, le nouveau patron de la chaîne se devait réagir. Vite et fort. Or, qui dit fort, dit en général s'attaquer à des symboles. PPDA en est un.

Mais aussi le symbole d'une époque qui n'est plus. Qu'elle soit politique ou plus globablement sociétale avec ses révolutions et innovations technologiques, non sans conséquences dans les domaines du divertissement et de l'information.

Une nouvelle ère s'ouvre et se met progressivement en place. La montée en puissance de la TNT en est un signe frappant et bien tangible. L'arrivée de la TNT aura probablement le même effet sur les chaînes TV classiques que l'émergence des FM libres en 1981.

C'est aussi un rythme de croisière, confortable, et une présentation lisse qui prennent fin. Le Jt ronronnait, manquait cruellement de nerf, non ? Le journal du TV avait certainement besoin d'une énergie nouvelle, d'un sang neuf, plus au diapason des nouvelles générations que nous sommes.

PPDA doit le voir comme une opportunité à saisir pour poursuivre sa carrière différemment et se lancer dans des projets qui lui tenaient certainement à coeur. Mais faute de temps, qu'ils ne pouvaient réaliser.

En tous cas, bravo tout de même à PPDA pour avoir pendant aussi longtemps, que l'on aime ou pas son style, fait du JT de TF1 le plus regardé de France et même en Europe. Une performance ! Laurence Ferrari est prévenue !

Par ailleurs, tous les regards se tournent désormais vers Claire Chazal. Elle doit sentir se rapprocher le vent du boulet. Pourquoi s'arrêter en si bon chemin ???

Le ticket gagnant ? Ferrari la semaine, Harry Joseph Roselmack le week-end. Chiche ?

Enfin, peu importe que l'idée vienne de l'Elysée. L'essentiel est que le mouvement soit là. C'est la vie propre à toute entreprise, des personnes entrent, d'autres sortent. Comme il en va dans la vie en général.

vendredi 6 juin 2008

Vive le Non !

L'Irlande est le seul Etat membre de l'Union Européenne à avoir opté pour la ratification par voie référendaire du traité de Lisbonne. Ce traité dit ''simplifié''. Le non en Irlande serait désormais en tête. Tant mieux ! Ce seul non ferait capoter entièrement le projet ! Car il doit être ratifié à l'unanimité.

Une énorme claque pour nos dirigeants et les eurocrates qui se croient au-dessus des opinions publiques nationales. Ou, en l'occurence, jouent contre elles.

Je suis ravi et j'espère que le non l'emporte car dans cette affaire les chefs d'Etat, et en particulier le premier d'entre eux, Nicolas Sarkozy, nous ont fait un bébé dans le dos. Foulé au pied l'expression de la souveraineté des peuples en nous présentant un texte identique mais cette fois, en décidant, de passer par la voie parlementaire. Doublement lâche.

Voilà pourquoi avec ce nom, dirigeants et eurocrates seraient rattrapper par la réalité. Une réalité populaire généralement différente des voeux et volontés exprimés en haut lieu.

Il faudrait que les élites apprennent à se rapprocher du peuple, à tendre plus les oreilles et en prendre en compte plus sérieusement leurs aspirations.

Quand les élites comprendront-elles que les peuples ne sont pas anti-européens. C'est même le contraire. Mais ils veulent juste plus d'attention et que cette construction se fasse avec eux. Et non pas, au mieux, sans eux. Au pire, contre eux.

Nos dirigeants sauront-ils capables, enfin, de prendre la mesure du décalage en cas d'échec en Irlande ?

jeudi 5 juin 2008

Zimbabwe, un pas de plus

vers le point de non retour. Déjà dépassé depuis si longtemps. Avec l'arrestation de leader de l'opposition Morgan Tsvangirai en compétition pour le second tour des élections présidentielles contre le dictateur Mugabe.

Mais aussi des actes d'intimidations envers les sympathisants de l'opposition. On compte même des personnes tuées.

Mugabe est donc prêt à tous le moyens pour conserver le pouvoir. En cas de victoire de l'opposant, on peut réellement s'interroger sur l'attitude du dictateur. Accepterait-il le résultat comme il l'a récemment annoncé ? Pourquoi s'accroche-t-il ainsi ?
Lui qui a tout et plongé son peuple dans l'enfer ?


Source : New-York Times

mercredi 4 juin 2008

Le petit poucet

C'est l'histoire de Barak Obama auquel en tout début de campagne et même avant peu prêtait attention. Surtout du côté de Hillary Clinton, certaine de son destin, assurée de sa victoire et forte de son expérience.

Mais voilà il arrive que les lois de la logique ne résistent pas parfois à la réalité, à la raison même ! Surtout aux voeux le plus profond des électeurs. Disons, dans ce cadre là, des adhérents et sympathisants démocrates.

Hillary Clinton a manifestement sous-estimé la capacité de ''nuisance'', ou pour être positif, le potentiel de son rival. Par ailleurs, elle a commis une double erreur, difficile à croire vu tiens, justement, un de ses arguments clés, son expérience : son assurance de l'emporter. Or, les électeurs, en général et ou qu'ils soient, détestent les scénarios déjà joués. Surtout aux Etats-Unis et ses séries et films à suspens qui ont fait de la première puissance économique au monde la première puissance culturelle aussi en termes de cash et marketing.

Mais surtout, elle est passé à côté de l'incommensurable besoin de changement éprouvé par les américains, il faut le reconnaître lassés, même lessivés, des années Bush. Dans la famille d'ailleurs, ils ont eu le père et le fils. Et vu le résultat. Voilà pourquoi, Hillary a échoué, hors de question après le mari d'avoir la femme ou à échéance si rapprochée.

Pour Barak Obama, on ne sait si le plus dur commence ou est derrière lui. Les deux probablement. Cependant, ce jeune homme brillant me pose un problème : avec lui on a l'impression qu'une fois élu, tout les maux seront résolus par magie et que tout monde sera beau et gentil... Voilà ma gêne...

En tous cas, c'est un séisme politique aux Etats-Unis car pour la première une ''non blanc'' se présente à la Maison Blanche. Une femme aurait été aussi une révolution...

La bataille entre Barak Obama et Mc Cain s'annonce âpre et rude. Les jeux sont loin d'être faits...

D'ailleurs, il se pourrait que ''l'élection imperdable'' comme on disait chez les socialistes pour la présidentielle française de 2002, s'exporte outre-atlantique... que le syndrome affecte les démocrates...

mardi 3 juin 2008

Cris d'orfraie

Dans l'affaire du mariage annulé pour ''non virginité'' les traditionnels prêcheurs du multiculturalisme, ses fanatiques du ''relativisme'' dont le postulat est ''tout se vaut'' poussent des cries, s'insurgent, condamnent même cette décision de justice !

Quelle ironie de l'histoire ! Voilà la réalité qui rattrappe les bien pensants et qui vous disent le plus sérieux du monde que tout va pour le meilleur dans notre pays, dormez tranquille... Il y aurait un problème d'identité ? Un problème de valeurs, de principes inhérents à notre société ? Mirage que l'on vous répète. Une vue de l'esprit que l'on vous assène !

Et là, il suffit d'une affaire (d'un signe chantait Goldman, peut-être en l'occurrence), pour que ce bel édifice intellectuel se trouve ébranlé. Que ses adeptes de la première heure se trouvent tout bouleversés, ''bouleversifiés'' comme auraient dit les Inconnus !

Un boomerang qui fait mal car il revient avec force ! Les consciences prises en défaut ou à leur piège se réveillent soudainement. Il serait temps... mais le mal est fait...

lundi 2 juin 2008

Que ferait

Marianne si Sarkozy n'existait pas ? Je me le demande bien. Car c'est, sans conteste, leur raison d'être. Mais aussi leur fonds de commerce. Pas une semaine ne passe sans que le président de la République soit à la ''une'' du magazine.

Une obsession chez Marianne, ses dirigeants et journalistes. Ils sont dans leur rôle de l'opposition... parfois que le P.S lui-même fait mal voire pas du tout.

Cependant, même les lecteurs de Marianne, les plus fidèles, pourraient à la longue être victimes d'une saturation, d'une overdose, non ?

Ainsi à force de servir et resservir du Sarko en ''une'', c'est à se demander à voir cette ''une'', si les journalistes et la rédaction ne se dégoûtent pas eux-mêmes. A court, à sec... sur le sujet car avec un thème pareil, on atteint le fond, non ?

Si on a (tout) bien compris, pour souhaiter longue vie à Marianne, il faut espérer que Sarkozy soit à l'Elysée le plus longtemps possible ;-)