L'Irlande est le seul Etat membre de l'Union Européenne à avoir opté pour la ratification par voie référendaire du traité de Lisbonne. Ce traité dit ''simplifié''. Le non en Irlande serait désormais en tête. Tant mieux ! Ce seul non ferait capoter entièrement le projet ! Car il doit être ratifié à l'unanimité.
Une énorme claque pour nos dirigeants et les eurocrates qui se croient au-dessus des opinions publiques nationales. Ou, en l'occurence, jouent contre elles.
Je suis ravi et j'espère que le non l'emporte car dans cette affaire les chefs d'Etat, et en particulier le premier d'entre eux, Nicolas Sarkozy, nous ont fait un bébé dans le dos. Foulé au pied l'expression de la souveraineté des peuples en nous présentant un texte identique mais cette fois, en décidant, de passer par la voie parlementaire. Doublement lâche.
Voilà pourquoi avec ce nom, dirigeants et eurocrates seraient rattrapper par la réalité. Une réalité populaire généralement différente des voeux et volontés exprimés en haut lieu.
Il faudrait que les élites apprennent à se rapprocher du peuple, à tendre plus les oreilles et en prendre en compte plus sérieusement leurs aspirations.
Quand les élites comprendront-elles que les peuples ne sont pas anti-européens. C'est même le contraire. Mais ils veulent juste plus d'attention et que cette construction se fasse avec eux. Et non pas, au mieux, sans eux. Au pire, contre eux.
Nos dirigeants sauront-ils capables, enfin, de prendre la mesure du décalage en cas d'échec en Irlande ?
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