mardi 29 janvier 2008

Mascarade...

tel est le mot qui vient à l'esprit pour décrire cette piteuse et pitoyable mise en scène dans le scandale qui touche la Société Générale. Oui je parle bien de mise en scène. Car le scénario était trop beau pour y croire !

D'abord, un homme (dont je ne citerai pas le nom a contrario des journalistes toujours aussi réservés et à cheval sur la déontologie) jeté en pature et le coupable, trop parfait bien sur, des maux de la banque française.

Puis le délire de son président. Il faudrait soit diminuer les piqures le matin soit revoir les doses.

Enfin, des dires, des démentis, un soi-disant coupable laissé en liberté et qui provoque l'ire des responsables de la banque française. avant que le pouvoir politique s'immisce et donc jette de l'huile sur le feu.

Sans oublier le bouc-émissaire qui se rebelle, se lâche et lâche, n'ayant plus rien à perdre. L'effet boomerang pourrait être terrible pour les dirigeants de la Société Générale et la banque elle-même. Le président est invité poliment à démissionner. Il a confondu vitesse et précipitation. Surtout, il paie sa perte de sang froid. Par ailleurs, une fois la proie affaiblie repérée, les prédateurs pointent leur nez sur les marchés financiers ! L'occasion est trop belle. L'odeur du sang... Car il y aura des victimes. A coup sur.


Les seuls à se frotter les mains ? Les scénaristes ! Ils ne pouvaient rêver mieux. Quand la réalité dépasse, surpasse même la fiction, l'imagination ! La seule satisfaction dans cette triste affaire.

jeudi 24 janvier 2008

Vous y croyez ?

A cette version de fraude de la part d'un courtier à la Société Générale.

Elie Cohen, professeur à l'école des Sciences politiques, estime, ce soir, sur le
site Le Figaro, que l'explication donnée par la banque française est «difficile à croire».

Je partage cet avis. En pleine débacle, cette histoire de fraude et de bouc-émissaire tombe à pic pour détourner l'attention de l'essentiel : les banques sont les premières responsables de cette crise financière. Trop simple. Et que le hasard fait bien les choses !

La justice, qui a été saisie depuis, sera seule juge.

Et vous, au fait, vous y croyez ?

Incroyable...

... mais vrai cette histoire hallucinante de fraude à la Société Générale réalisé par un seul homme et sur une somme tout aussi hallucinante : plus de 4 milliards d'euros.

C'est le coup de grâce donné aux banques déjà en pleine débâcle victimes de la crise des subprimes aux Etats-Unis. Dépréciation d'actifs et crise de liquidités. Voilà les banques guères pretteuses. Si réticentes en temps normal, il faut se préparer au temps des vaches maigres voire osseuses !

Comment un seul homme a-t-il pu mettre ainsi sur le flanc une banque aussi prestigieuse et aussi importante ? Preuve en est que les milieux financiers sont complètement dépassés par les outils qu'ils ont eux-même crée !

Ces professionnels, ces virtuoses du change, ces as de la multiplication de l'argent fou, se retrouvent comme Robert Walton dépassé par le monstre auquel il a donné vie : Frankenstein.

Un scénario d'épouvante... Ou totalement fantastique au sens loufoque ! Sera-t-il primé à Avoriaz ?

brrrr

mercredi 23 janvier 2008

Limite

Nicolas Sarkozy en renoncant à s'engager directement dans la campagne des municipales rencontre sa première limite dans son rayon d'action qu'il croyait, pourtant, il y a peu encore, tendre vers l'infini !

C'est une excellente décision. Même si on aurait voulu qu'elle ait lieu dès le début et, qui plus est, non pas sous la pression à la fois de la réalité, une popularité en nette baisse, et la gronde des élus locaux engagés, la plupart, dans une féroce bataille au niveau local.

Nicolas Sarkozy dès le départ n'avait strictement rien à faire dans cette campagne. Il a été élu président de la République. Ce qui veut dire conduire les affaires de la nation. Et non pour se préoccuper des enjeux locaux. Tout du moins directement.

En se mêlant de la sorte aux municipales, par ailleurs, Nicolas Sarkozy dévalorisait manifestement la fonction présidentielle. Dont son horizon premier est le long terme !

''Politiser'' cette campagne c'était créer une dangereuse confusion dans l'esprit des électeurs. Il s'agit avant tout et disons même exclusivement d'un scrutin local.

De surcroît, Nicolas Sarkozy, en fin stratège, a commis une erreur ! En effet, il a servi sur un plateau le thème de la campagne de la gauche qui, d'un point de vue de programmes et d'idées, est complètement à l'ouest. Bref, Nicolas Sarkozy a contribué a requinquer le moral de la gauche et à lui redonner du tonus, si atone depuis la défaite à la présidentielle.

Reste plus qu'à espérer que les dommages collatéraux seront limités. Autrement dit, qure ce retrait du président intervienne suffisamment tôt.

lundi 21 janvier 2008

On y est !

Latent, pressenti, redouté depuis des mois, nous voici, le krach boursier est enfin là ! C'est l'effondrement des places boursières mondiales aujourd'hui. L'abcès est crevé ! Pour le bien de tous, des nerfs mis à rude épreuve ces derniers temps, de l'économie mondiale, de la clarté...

Un grand mal, une énorme claque certainement pour un grand bien. Comme de coutume. Bien sûr, il faut savoir garder son sang froid et toute sa raison face à la chute. Surtout, ne pas céder à la panique pour rajouter à la panique, s'immuniser des comportements moutonniers !

C'est le président des Etats-Unis, malgré lui avec son plan de relance de l'économie américaine, qui a finalement précipité dans le gouffre les places boursières mondiales ! Il a provoqué l'effet inversement recherché : il pensait calmer tout le monde. Erreur. Il a accentué les inquiétudes ! Car, parler d'un plan de relance, c'est reconnaître tacitement l'existence d'un début même de récession ! Donc au lieu d'éteindre le feu, le président des Etats-Unis a mis de l'huile sur le feu ! Et donc attiser cette panique générale !

Mais c'est un acte de délivrance pour tout le monde. Les banques, par exemple, au pied du mur, plus que jamais, vont devoir jouer la transparence sans retenue, sur leur compte.

Et surtout permettre aux Etats, aux experts, aux entreprises, aux particuliers de savoir plus précisément ou en est chaque acteur et ou en est l'économie mondiale. Un mal pour un bien je vous dis... Le capitalisme a toujours fonctionné ainsi, pourquoi il en irait autrement cette fois.

jeudi 17 janvier 2008

Les nouveaux explorateurs

En ce début de XXIème siècle, la nouvelle Terra Incognita semble être Internet et plus largement le monde numérique. Une Terra incognita qui a ses propres explorateurs pour défricher, inventer, échanger et ainsi faire qu'Internet prenne une place grandissante dans notre quotidien au point de devenir désormais incontournable.

Un monde dont nous connaissons encore à peine les formidables potentiels et les révolutions à venir dont il est porteur. A l'instar de ces fabuleuses découvertes des grands explorateurs entre la fin du XVème et le XVIème siècle qui modifièrent de façon irréversible notre rapport au monde. Pour le meilleur comme pour le pire.

Les instruments de navigation et les routes ne sont plus les mêmes. Mais, en revanche, c'est toujours le même état d'esprit qui, même à plusieurs siècles d'écart, anime l'homme : aller toujours plus loin dans la connaissance. Donc élargir, par la-même paradoxalement, notre ignorance des choses.

Ainsi, comme le XVème et le XVIème siècle ont eu ses navigateurs, nous avons nos net-explorateurs. A découvrir ces portraits de personnalités qui révolutionnent l'Internet sur le Journal du Net.

Mais aussi ce forum dédié à 100 personnalités veritables pionniers de ce monde numérique oeuvrant pour le bien de tous.

mercredi 16 janvier 2008

Résilience

La spirale descendante et infernale (?) dont sont victime les Bourses mondiales est-elle un simple rhume classique et de surcroît mécanique au moment ou la première puissance économique du monde tousse, tout de même, plus fort que prévu. Autrement dit, entre probablement en récession. Ou cache-t-elle un mal bien plus sérieux ? Disons d'ordre structurel et non plus seulement conjoncturel ?

Il y a tout lieu de le penser quand on voit d'une part, les sommes colossales des banques américaines et leur capitalisation par la-même, parties en fumée en l'espace de quelques mois ! C'est vraiment à donner le vertige et, surtout, à attrapper de sacrées sueurs froides quand on pense qu'on leur confie nos économies ! Tout du moins une partie.

D'autre part, l'onde de choc n'est pas finie et risque de déstabiliser, porter un coup au monde bancaire plus sévère que prévu. On voit bien que de financier, le mal est désormais économique.

C'est un Tsunami, un de plus, qui frappe le monde de la finance. Bien sûr, les adversaires acharnés du capitalisme y voient une occasion rêvée de dénoncer les vices inhérents à ce système. Et comme une confirmation que ce sytème est une abjection.

Mais c'est bien sûr aller vite en besogne et prendre des raccourcis intellectuels malhonnêtes. Ce n'est pas le capitalisme qui est en cause dans sa totalité. Mais une partie, celle de la finance. Et il s'agit, qui plus est, de comportements bien circonscrits à des professions clairement identifiées.

Le capitalisme fait face à une épreuve de plus dans sa longue histoire. Il a par le passé démontré sa résilience. Ce n'est pas sa fin, en déplaise à ses procureurs. Des corrections, de sérieuses, doivent être apportées pour que le sytème repartent sur des bases plus saines. Et ainsi garantir les conditions de la croissance et du progrès.

La question aujourd'hui est de savoir combien de temps cette convalescence durera-t-elle avant que le système recouvre ses pleines facultés ?

Trois...

de trop ces livres publiés sur l'ex première dame de France et déjà regrettés des journalistes : Cécilia Sarkozy. Que vont-ils pouvoir se mettre sous la dent maintenant qu'elle est partie ? A moins que Carla Bruni soit à la hauteur de leur soif inextinguible de ragôts, de rumeurs et à la chasse toujours ouverte des "langues de putes" prêtes à tout pour lâcher une once de secret, une bribe de scoop afin de satisfaire leur égo.

Des livres dont je n'ouvrirai pas une seule page car sans intérêt aucun ! Juste des opérations marketing dans le but de doper les ventes des éditeurs.

Visiblement les éditeurs n'ont pas entendu parler du Grenelle de l'environnement, de la sauvegarde de notre fragile planète, de l'éco-citoyenneté, de l'empreinte ''carbone''. Normal, leur caisse enregistreuse fait trop de bruit.

Moi je pense, cependant, aux arbres qu'on aurait pu sauver de ce gâchis ! Ou se servir pour un usage plus intelligent. Même publier sur de papier recyclé c'est un outrage à la nature !

Que la France tombe bas. Quand on voit que ces livres, souvent, caracolent en tête des ventes, il faut vraiment se pincer très fort, se faire violence pour se dire que c'est le même pays qui a connu le Siècle des Lumières et enfanté autant d'intellectuels si brillants comme Diderot, Voltaire, Rousseau... Ton génie fout le camp !

vendredi 11 janvier 2008

Ce nom vous dit rien...

Herschel Grynszpan (prononcé ‘’greenspan’’). Sauf si vous avez regardé le remarquable documentaire sur France 2 hier soir. Rassurez-vous ce nom me disait rien non plus. Si vous l’avez raté, je vous le recommande fortement.

Herschel Grynszpan est un juif polonais âgé seulement de 17 ans quand, le 7 novembre 1938, il tire à bout portant sur un conseiller de l’ambassade d’Allemagne à Paris.

Par ce geste, il veut alerter l’opinion publique sur les persécutions dont sont victimes les juifs en Europe. Par cet acte dramatique, il veut sauver les juifs de l’enfer qui les attend et qui ne fait aucun doute pour lui. Il a le pressentiment que ces persécutions sont le prélude à des actes encore plus terribles et barbares qui frapperont fatalement les Juifs en Europe.

Cependant, au lieu de les sauver, il les précipitera en enfer ! En effet, les autorités allemandes trouveront là le prétexte pour enfin expulser les juifs du pays, les priver de leur citoyenneté allemande, et provoquer le début de leur déchéance, de leur humiliation et de leur internement dans les camps de concentration. En représailles, pour se venger de la mort de l’un des leurs, les autorités allemandes organisent l’épouvantable Nuit de Cristal ou cours de laquelle magasins et synagogues sont détruites. Une centaine de juifs tués ! Sans compter les milliers arrêtés et dont on aura ensuite aucune nouvelle.

A la lumière de l’horrible réaction en chaîne enclenché par l’acte dont le sens échappe aux autorités françaises et aux médias qui ne veulent pas savoir afin de ne pas froisser l’Allemagne, Herschel Grynszpan est un véritable ‘’héros’’ de la tragédie antique.

Seul une américaine et un réalisateur français qui qualifiera ce geste de ‘’cri au secours’’ en comprendront le sens profond.

Il se sera le premier juif livré par les français à l’Allemagne Nazi. Hitler en fait son prisonnier personnel car il veut que son procès soit celui du complot de la ‘’juiverie internationale’’. A travers cette sombre histoire, la lâcheté du gouvernement français face au sort des juifs dégouline et inspire un profond dégoût.

Cependant par un incroyable bluff du jeune homme, ce procès n’aura jamais lieu. Puis les difficultés de l’Allemagne pendant la guerre feront passer le jeune homme aux oubliettes.

A la libération, nulle trace dans les camps de concentration Herschel Grynszpan.

Sa mort officielle sera déclarée le jour de la fin des hostilités, le 8 mai 1945.

Triste nouvelle

Sir Edmund Hillary, le premier alpiniste a avoir touché le toit du monde (le mont Everest) le 23 mai 1953 en compagnie de son sherpa Tensing Norgay , s'est éteint à l'âge de 88 ans à Auclkand en Nouvelle-Zélande, son pays natal.

C'est une légende de l'aventure, du défi et de l'exploration qui nous a quitté. Fasciné à titre personnel par ces héros des temps modernes, ces personnalités au destin hors du commun, aux exploits qui grandissent l'âme humaine, je suis vraiment attristé de cette disparition.

J'imagine l'immense peine que le peuple néo-zélandais doit ressentir aujourd'hui pour bien connaître ce pays et ses habitants à la gentillesse et au savoir vivre exceptionnels. Trop rare pour ne pas être signalé.

Comme chantait un groupe toulousain, voila désormais Sir Edmund Hillary ''un peu plus près des étoiles''.

mercredi 9 janvier 2008

Assassinat Benazir Bhutto

Cet assassinat me laisse sans voix d'abord. Tellement las. Si révolté par notre impuissance face à ces forces démoniaques et barbares. En effet, c'est le énième d'une trop longue série. Et d'autres encore suivront, même si on voudrait croire le contraire.

Les responsables de cet assassinat ont visé un triple symbole : celui de la femme qui s'émancipe et qui s'affirme, de la démocratie qui renaît et de la raison contre le fanatisme.

Mais au-delà de la mort commanditée de Benazir Bhutto, il faut y voir, avoir le courage même, de voir ce choc entre deux mondes au vision de la société inconciliables, d'essence antagonistes : celui d'un côté du ''monde libre'', incarnant la démocratie, les libertés publiques et fondamentales, les droits de l'homme et de la femme, les Lumières, la raison et de l'autre un ''monde aliéné'' au fanatisme, à la tyrannie d'une idéologie, d'une croyance. Une menace de même nature que le Nazisme ce fanatisme religieux. Et au potentiel destructeur pour l’humanité tout aussi dangereux sans garde fous et veille des démocraties.

André Malraux avait annoncé que le XXI siècle serait religieux ou ne le serait pas. Nous voilà en plein dedans. Cet attentat en est une illustration dramatique. Le Pakistan en est le point de fixation de ces deux forces appelées à s'affronter au cours de ce siècle.

Il est vital que les démocraties et nos responsables prennent la mesure de la gravité du mal et surtout comprennent que cette tragédie concerne chacun de nous en tant que citoyen, chaque Etat, chaque Nation, chaque société. Nous n’évoluons pas sur deux rives différentes séparées par un Rubicon infranchissables, dans deux réalités parallèles. Au contraire. C’est une même et unique réalité. Conformément à la théorie du battement d’ailes d’un papillon : un événement qui intervient aux antipodes peut impacter sur notre vie quotidienne. Tout est lié. Et non clivé, étroitement étanche.

C'est cela aussi la mondialisation. Elle ne s'applique pas exclusivement à l'économie et au social. Mais aussi aux enjeux/conflits identitaires, ethniques, culturels et religieux qui secouent notre monde et le redessinent. Que ce soit finement ou grossièrement. Ce sont eux qui, actuellement, sont en train de donner le là à la marche de ce siècle.

Ne pas y prendre garde ou suffisamment et c'est la chute assurée. Irréversible. Grâce à la technologie moderne, aux moyens de communications et de diffusion sophistiqués, on ne pourra pas dire qu'on ne savait pas. Pas cette fois ! C'est une question de conscience.

Meilleurs voeux...

Tous mes meilleurs voeux 2008 ! Mon blog reprend du service. Un service interrompu en partie malgré moi car je n'avais plus d'accès à Internet ! C'est pourquoi je reviens sur les deux actualités majeures qui ont marqué la fin de l'année 2007: l'affaire de l'Arche de Zoé et l'assassinat de Benazir Bhutto. Puis sur l'événement politique de ce début d'année : la conférence de presse de Nicolas Sarkozy.

Association Arche de Zoé

Chacun en conviendra, nous avons assisté à une parodie de justice, à un simulacre de procès concernant les responsables de l'association Arche de Zoé. les jeux étaient faits bien avant que le procès ne commence. Les dés étaient pipés ! Pourquoi ? Parce que l'affaire, de juridique, est devenue politique. Preuve en est la rapidité avec laquelle cette histoire a été bouclée !

Ainsi, tout s'est joué en coulisse. Les responsables sont devenus une monnaie d'échange, des biens à marchander. Surtout pour les autorités tchadiennes. ces dernières, conscientes de l'inquiétude de la France sur le sort de ses ressortissants, ont fait pression sur nos autorités pour probablement, en échange d'un pseudo-procès mené à marche forcée, afin pour le tchad de ne pas perdre la face, obtenir des satisfactions dont on ignore la nature.

Que les responsables accomplissent leur peine en France est désormais probablement le cadet des soucis des autorités tchadiennes. dans cette histoire, je retiens surtout que les dindons de la farce sont ces pauvres familles à qui on a fait miroiter une condamnation à l'encontre des responsables de l'association qui aurait abusé de leur candeur. Et des dédommagements dont ces victimes ne verront probablement jamais la couleur ! Bref, ces familles sont les premières et les seules victimes collatérales.

Quoique. la seconde pourrait être le monde associatif. Sa crédibilité pourrait en pâtir. Et la défiance de l'opinon publique à nouveau s'accroître auprès de ces associations censées être au-dessus de tout soupçon, irréprochable, au service du bien. exclusivement. A voir dans les mois à venir au regard de l'évolution des dons.

Toutefois, cette affaire était, à mes yeux, l'opportunité pour faire un état de lieux de ce qu'on appelle le ''charity business'', un millefeuilles souvent illisible et parfois indigeste au nombre de sollicitations dont nous faisons l'objet chaque année. C'était l'occasion de créer un débat autour de ce thème. or bouche cousue de la part, principalement des médias, mais aussi des acteurs oeuvrant dans ce domaine. Comment expliquer ce silence ? par la gêne ? Pourquoi, enfin, ne pas mettre tout sur la table pour y voir clair et ainsi distinguer l'ivraie du bon grain ?

Une occasion râtée. Dommage. D'abord pour ces associations. Ensuite pour nous contributeurs et généreux donateurs. Enfin, pour les populations bénéficiaires de cette générosité.

Dont acte.