mercredi 9 janvier 2008

Meilleurs voeux...

Tous mes meilleurs voeux 2008 ! Mon blog reprend du service. Un service interrompu en partie malgré moi car je n'avais plus d'accès à Internet ! C'est pourquoi je reviens sur les deux actualités majeures qui ont marqué la fin de l'année 2007: l'affaire de l'Arche de Zoé et l'assassinat de Benazir Bhutto. Puis sur l'événement politique de ce début d'année : la conférence de presse de Nicolas Sarkozy.

Association Arche de Zoé

Chacun en conviendra, nous avons assisté à une parodie de justice, à un simulacre de procès concernant les responsables de l'association Arche de Zoé. les jeux étaient faits bien avant que le procès ne commence. Les dés étaient pipés ! Pourquoi ? Parce que l'affaire, de juridique, est devenue politique. Preuve en est la rapidité avec laquelle cette histoire a été bouclée !

Ainsi, tout s'est joué en coulisse. Les responsables sont devenus une monnaie d'échange, des biens à marchander. Surtout pour les autorités tchadiennes. ces dernières, conscientes de l'inquiétude de la France sur le sort de ses ressortissants, ont fait pression sur nos autorités pour probablement, en échange d'un pseudo-procès mené à marche forcée, afin pour le tchad de ne pas perdre la face, obtenir des satisfactions dont on ignore la nature.

Que les responsables accomplissent leur peine en France est désormais probablement le cadet des soucis des autorités tchadiennes. dans cette histoire, je retiens surtout que les dindons de la farce sont ces pauvres familles à qui on a fait miroiter une condamnation à l'encontre des responsables de l'association qui aurait abusé de leur candeur. Et des dédommagements dont ces victimes ne verront probablement jamais la couleur ! Bref, ces familles sont les premières et les seules victimes collatérales.

Quoique. la seconde pourrait être le monde associatif. Sa crédibilité pourrait en pâtir. Et la défiance de l'opinon publique à nouveau s'accroître auprès de ces associations censées être au-dessus de tout soupçon, irréprochable, au service du bien. exclusivement. A voir dans les mois à venir au regard de l'évolution des dons.

Toutefois, cette affaire était, à mes yeux, l'opportunité pour faire un état de lieux de ce qu'on appelle le ''charity business'', un millefeuilles souvent illisible et parfois indigeste au nombre de sollicitations dont nous faisons l'objet chaque année. C'était l'occasion de créer un débat autour de ce thème. or bouche cousue de la part, principalement des médias, mais aussi des acteurs oeuvrant dans ce domaine. Comment expliquer ce silence ? par la gêne ? Pourquoi, enfin, ne pas mettre tout sur la table pour y voir clair et ainsi distinguer l'ivraie du bon grain ?

Une occasion râtée. Dommage. D'abord pour ces associations. Ensuite pour nous contributeurs et généreux donateurs. Enfin, pour les populations bénéficiaires de cette générosité.

Dont acte.

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