mercredi 30 avril 2008

Heureusement...

que le ridicule ne tue pas... sinon avec cette histoire de la disparition programmée pour la fin de cette année du numéro du département sur les plaques minéralogiques, nos députés ne seraient plus là ! Effectivement, un sujet hautement stratégique pour le devenir de notre pays.

On peut comprendre la sensibilité de beaucoup de députés. Mais ces agissements de marionnettes donnent plus pitié qu'envie. Expression d'une France conservatrice, complètement engluée dans un archaïsme qui cause en partie sa regression socio-économique. Mais chut !


Mondialisation, compétitivité, politique de l'offre, etc. Out ! L'urgence est et reste ce numéro de département voué à une mort proche. Quelle horreur ! Aux armes citoyens, à vos bataillons élus !

Nombreux sont les élus à affirmer que cette disparition c'est le signe annonciateur de la fin des départements. Tant mieux ! Voilà vingt ans qu'on attend une réforme de la gestion administrative de notre territoire digne de ce nom et au diapason de notre époque moderne.

Une mobilisation qui s'apparente d'autant plus à de l'agitation qu'il est prévu que les personnes attachées à ce numéro pourront, en option, l'inscrire sur leur plaque !

Beaucoup de bruit pour rien... mais en France on en a la facheuse habitude.

mercredi 23 avril 2008

C'est grave...

docteur ? En effet, la consommation des ménages, faut-il rappeler, le seul moteur tournant à plein de la croissance française, vient de décrocher sensiblement en mars : - 1,7% !

Simple panne, coup de pompe passager ou au contraire signe annonciateur d'une tendance de fond ? Les avis sont partagés. Mais un nuage noir de plus sur la tête de notre président et de notre gouvernement, qui en ces temps déjà bien tourmentés, s'en seraient bien sûr passés !

Si la consommation venait vraiment à décrocher, cela montrerait toutes les limites du keynesiamisme poussé à son extrême dans notre pays. Qui fait de la demande la sacro-sainte variable d'ajustement à la croissance. En oubliant, pour ne pas dire en négligeant, son pendant, l'offre.

Voilà qui aurait le mérite, encore que, à obliger nos dirigeants à revoir leur modèle. Et vite.

Enfin, heureusement que les soldes pourront être autorisées prochainement tout au long de l'année... vite les soldes pour sauver le consommateur et par la-même notre économie palichonne.

mardi 22 avril 2008

Bullshit et Bordel

Je sais voilà deux mots qui vous écorchent les oreilles. Mais franchement à voir une certaine actualité, je ne trouve rien de mieux.

Bullshit, je trouve que ce mot anglais sied à merveille à une des actualités dominantes : l'inflation ! Conséquence de la flambée des prix des matières premières et produits alimentaires. Flambée qui serait elle-même la conséquence de la voracité de pays émergents. Ces nouveaux riches qui donc viennent nous manger le pain !! Bien sûr, il y du vrai dans cette approche. Mais, c'est la partie seulement émergée de l'iceberg. Et le reste ?? Car dans cette histoire, les pays émergents ont beau dos !! Quant on sait que plus de la moitié de cette flambée est dûe avant tout à la spéculation ! Le Dollar ne rapporte plus, vite, les matières premières ! Oui, il serait temps de le crier haut et fort, la spéculation est la grande responsable de ces coups de canifs, même de hâches, successifs portés à notre portefeuille !!
Bullshit aussi à l'encontre des grandes surfaces et autres marques qui, telles des Robins des Bois, se porteraient au secours du consommateur. Bullshit. Ils se gâvent tout autant que les spéculateurs sur notre dos. Le seul dans l'histoire à faire réellement les frais, je vous le donne en mille : le consommateur. Mais paraît-il que dorénavant celui-ci a un pouvoir de pression, même de nuisance, sur les marques ? Mais je ne vois toujours rien venir... à croire que finalement ca lui plait d'être plumé...

Bordel à la mairie de Paris avec ce vote qui fait du Dalai Lama un citoyen d'honneur de la capitale française. La démarche est louable. Mais franchement elle arrive au pire des moments. Vous me direz c'est fait expres, justement, se saisir de l'actualité. OK. Mais très maladroit et pas à la hauteur. Un coup en dessous de la ceinture à mes yeux. C'est souffler sur les braises, non ? Et à qui va profiter cette initiative, honnêtement ?? Mais guère étonnant de la part de Bertrand Delanoé. Qui sur ce coup ne fait pas dans la finesse. Mais ce n'est pas la première fois, rappelez-vous le jour de l'attribution des J.O de 2012, très fair-play ce jour-là !! Allez bonne chance...

vendredi 18 avril 2008

Tout est dit

"Un pays qui dépense plus qu'il ne gagne, qui vit artificiellement au-dessus de ses moyens, est un pays moralement faible, économiquement vulnérable et socialement suicidaire". Son auteur ? François Fillon himself, le premier ministre de la France !

Si la rupture, parfois dans les mesures et la méthode, se fait attendre, dans le langage, elle est bien présente à l'executif. Une vraie nouveauté. Il était temps d'en finir avec ces discours lénifiants, de satisfecit permanents et d'auto-congratulations alors que la réalité les dément constamment. Toutefois, maintenant, faudrait passer la vitesse supérieure du côté des réformes.

Source : l'Express

jeudi 10 avril 2008

Redescendre sur terre...

après un séjour littéralement planant au coeur d'un village plein de charme, discret, si discret que l'on ne soupçonne pas son existence depuis la route.

Pourtant il se trouve juste au-dessus de vos têtes ! Village aux maisons refaites à neuf avec beaucoup de goût. Un véritable ''nid d'amour'', paisible, propice à la paix des sens, parfait pour se retrouver, au silence olympien, loin de la furia urbaine...

Et avec une vue imprenable sur le Pic du Canigou. Votre terrasse de bungalow pour vos déjeuners donne pile en face ! Bungalow tout équipé, à l'ambiance chaleureuse (quel bonheur ce feu qui se diffuse du poele). Ou vous vous sentez immédiatement chez vous.

Sans oublier la chapelle du village, à flanc de montagne, d'une simplicité attachante. Et la réserve naturelle qui cotoie le village, sanctuaire pour les randonneurs !

Un village et un paysage aux airs sud-américains, curieux...

Des endroits que j'adore. Ci-dessous notre diaporama (cliquez sur le ''play en dessous de l'image).



lundi 7 avril 2008

Dénier pour mieux reculer

La profanation des tombes musulmanes ne doit laisser la place à aucun doute : celle de la condamnation la plus ferme. Et d'une sanction à la hauteur du préjudice commis par ses auteurs.
Cela dit, il faut maintenant que la classe politique dépasse ce stade de l'horreur et des phrases de circonstances, entendues à chaque fois que ce genre d'actes odieux se répète.

Qui plus est, il y a tout lieu de craindre des représailles. Autrement dit la profanation de tombes juives ou d'autres communautés en réponse à cette humiliation subie. Honnêtement, on voit mal ces actes laissés impunis, hélas. Jusqu'ou ira cette escalade ?

La classe politique dans son ensemble a sous les yeux, et je pèse mes mots, le résultats de son déni de réalité qu'elle manifeste depuis plus de vingt ans face à ce qu'on appelle le ''choc des civilisations''.
Un choc encore latent dans notre pays mais qui semble, doucement mais surement, progresser. Bien sur, ce vandalisme sans nom est le fruit d'une ultra-minorité. Mais dire cela est suffisant pour se rassurer et retourner à ses préoccupations (légitimes) et charges quotidiennes ? Tout occupé à ses ambitions personnelles ? Non ! Doit-on rappeler qu'Hitler, lui aussi, sept ans avant d'accéder légalement au pouvoir en Allemagne, était ultra-minoritaire. Et pourtant ?

Dangereux parallèle ? Dérapage de l'auteur de ses lignes. Non ! Je ne suis absolument pas hors sujet.

Ces profanations en série que la France subit depuis plusieurs années, avec une constance parfois surprenante, sont un cinglant démenti au refus par la classe politique de constater ce malaise identaire et même ce trouble des civilisations, à défaut d'un choc patenté, qui plombe notre pays. Cependant, coutumière du fait, la classe politique se réveillera le jour ou il sera une fois de plus trop tard. Quand l'incendie se sera propagé à l'ensemble de la maison France au lieu de mettre des portes coupe feu maintenant et s'attaquer avec courage aux racines de ce mal qui gangrène le tissu social.

Pour reprendre le titre du dernier ouvrage de François Léotard, il est évident qu'à force de ne pas prendre à bras le corps ces ''sujets qui fâchent'', ''ca va mal finir''. Ce n'est pas s'ériger en prophète de l'Apocalypse. Mais, un instant, que chacun, sérieusement, regarde la société française de ses vingt dernières années. Et ainsi comprendra que la réalité tend malheureusement à nous donner raison.

Tout a été fait pour briser le ''génie français''. Celui d'insérer avec réussite chacun, d'ou qu'il vienne, car la France avait cette capacité extraordinaire à créer un sentiment d'appartenance commune à un territoire, une histoire, des principes et des valeurs. Ce ''génie'' a littéralement volé en éclat.

Désormais, on ne vous regarde ou désigne plus comme français mais comme noir, blanc, juif, musulman,arabe,célibataire,gay,fonctionnaires... Un pêle-mêle scandaleux ! Marianne est en plein dans le mille quand elle titre en couverture ''la tyrannie des minorités''.

Tel est la cause du mal dans notre pays. Tant que nos leaders le nieront, resteront sourds et aveugles face à cette réalité bien tangible, alors il faut s'attendre au mieux à une stabilisation de cette harmonie sociale précaire, et au pire à un éclatement brutal et prévisible. Encore faut-il se donner la peine de lire les signaux d'alerte d'aujourd'hui. Voilà ou le bat blesse.

En tous cas, quand cela nous pêtera sur le coin de la gueule, je préfère et je vous conseille vivement (conseil d'ami, si si) de ne pas traîner vos guêtres dans les parages....

Futile

Tel est le dossier, en couverture de l'Express de cette semaine, consacré au couple présidentiel. En particulier sur Carla Bruni. Car c'est tout de même d'elle dont il s'agit. Et je rajoute inutile. Car aucune révélation de fond, rien de neuf sous le soleil. Mais me direz-vous, quelle candeur de ma part pour croire encore à ce genre de sujet. Et, pire, quelle ineptie de céder à cette pulsion d'achat. Donc de curiosité malplacée ?

Je rectifie illico. L'Express me narguait sur le coin d'une table. La curiositéa été plus fort que tout. Et n'est ce pas tout de même notre carburant premier en tant que blogeur ? Bref, notre adrélanine comme la vitesse est celle du pilote de Formule 1 !

Dossier dont on se demande si le journaliste ne se fait pas malgré lui porte parole de l'Elysée ? Ou le relai de fait de la com du couple présidentiel ? Car pas un mot de trop et surtout de flèches perfides lancées contre la première dame de France. Un long article bien lisse et policé. A la lecture le doute nous prend : article ou publi-rédactionnel ? Car l'épaisseur entre les deux est aussi mince que celle du papier à cigarettes (d'ailleurs une fois que ces dernières seront totalement bannies car cela arrivera inéluctablement, que deviendra l'expression ?).

On comprend, le sujet est vendeur. C'est un produit d'appel, une belle tête de gondole faite pour booster les ventes. L'Express déçoit. Il nous habitude à nettement mieux. Preuve en est la qualité des autres articles.

D'ailleurs, ce dossier est d'autant plus futile à mes yeux que ce couple fait bien ce qu'il veut. A partir du moment que la fonction présidentielle ne bat de l'aile, que l'image de la France est préservée et, plus que tout, que l'efficacité de l'action politique et le volontarisme du président demeurent intactes. Il est évident, coutûmier du fait, que les mauvaises langues se sont déliées avec délice et la rapidité d'un faucon en piqué sur sa proie pour tomber sur Carla. J'ai toujours considéré qu'il fallait lui laisser du temps. Celui d'endosser ces nouveaux habits et les devoirs qui vont avec. Comme Paris ne s'est pas fait en un jour, cet apprentissage ne se fait pas en une semaine.

Par ailleurs, il y a un point remarquablement important chez la première dame de France et qui mérite d'être triplement souligné au stabylo : sa maîtrise des langues étrangères. Dans une économie mondialisée, ou l'anglais est la langue archi-dominante et celle des affaires, c'est un avantage. D'autant dans un pays réputé à raison pour son niveau médiocre des langues étrangères.

Evidemment, un point que seules les personnes, ayant cette sensibilité aux sujets internationaux, se réjouissent tout particulièrement. Puisse Carla ainsi tordre le coup à notre très mauvaise réputation en la matière. Dubitatifs ? Un conseil, pour vous en rendre compte, globe-trottez et vous comprendrez !

vendredi 4 avril 2008

Sauvons les

Je parle des requins. Appelé aussi ''le seigneur des mers''. A juste titre car il est en haut de la chaîne alimentaire. Donc un élément indispensable à l'équilibre des ecosytèmes marins. Pourtant le requin souffre d'une image détestable auprès de l'être humain. D'une terrible réputation.

Dont Steven Spielberg avec sa série ''Les dents de la mer'' porte une lourde responsabilité. Depuis, dans l'imaginaire des gens, le requin est associé à une bête mangeuse d'hommes. Une bête à abattre. Quelle erreur. D'ailleurs, il y a peu, le réalisateur américain battait sa coulpe en affirmant que si c'était à refaire, il n'y aurait pas de Dents de la Mer. Une prise de conscience tardive mais bienvenue. L'opinion publique doit impérativement comprendre qu'il faut sauver le requin.


Le requin, en particulier, le requin blanc, est protégé en Australie et en Afrique du Sud. A raison. Je me souviens quand je vivais au Cap, un des rares endroits au monde ou le requin blanc est présent toute l'année et ou il est possible de le voir, des campagnes étaients organisées par des associations pour sensibilier le public à la nécessité de protéger le requin.

Je me souviens de l'une d'entre elles, visible en particulier aux abords des plages. De grands panneaux ou il était écrit que beaucouo plus de personnes mourait chaque année en tombant d'une chaise qu'étant attaqué par un requin. Une piqure de rappel simple et efficace car touchant directement à notre quotidien ou l'on se croit faussement, parfois, en sécurité.


Pourquoi je parle du requin ? Car l'actualité nous y invite. Avec la sortie de ce remarquable documentaire dont vous pouvez voir la bande annonce ci-dessous (attention aux âmes sensibles des images peuvent choquer mais elles sont juste le reflet de la cruauté du bipède que nous sommes et qui se prétend ''humain''.). A voir impérativement. Et surtout ne présentez plus le requin à vos enfants comme un monstre. C'est la clé du changement et de la survie de cette espèce.

mardi 1 avril 2008

Ca traine...

et ce n'est pas bon signe. Je parle du Zimbabwe et de la publication officielle des résultats des élections présidentielles. En effet, plus le temps qui sépare le jour du vote (samedi) de l'annonce des résultats plus les soupçons de fraudes augmentent.

Tout laisse à croire que l'opposition sortira victorieuse. Et qu'un second tour s'impose. Ainsi, le dictateur en place, au pouvoir depuis 28 ans, à l'origine du marasme économique et de la misère sociale qui frappe ce pays, désormais un des plus pauvres de la planète, Robert Mugabe fait tout pour s'accrocher. Lui-même a récemment déclaré qu'il resterait en fonction jusqu'à cent ans (il en a 84). Pourquoi pas après ?

C'est une tragédie épouvantable qui frappe le Zimbabwe depuis plusieurs années. Tragédie qui se déroule quasiment à huit clos. La communauté internationale dans son ensemble a trop peu parlé de cette catastrophe humanitaire, bien plus sérieuse que le Darfour.

Ces élections, et surtout l'enjeu, ont le mérite de braquer les yeux du monde entier sur ce pays. C'est le moment ou jamais de la part des européens, de l'ONU mais aussi, plus difficile, des pays voisins pour des questions d'Histoire et de filiation idéologique, de faire pression sur le dictateur. D'autant que les résultats s'y prettent.

C'est un moment décisif pour le Zimbabwe et ses habitants complètement à bout, réduits à l'état de bêtes sauvages pour beaucoup. L'indignation n'a pas été à la hauteur de l'horreur.

Pourvu que le Zimbabwe, enfin, sorte de l'enfer. Et que son bourreau soit défait. Et file à l'anglaise. Une métaphore qui lui déplaira étant donné sa haine viscérale pour l'ancienne puissance coloniale !

Pourvu surtout que le peuple zimbabwéen ne soit pas lâchement abandonné mais soutenu dans cette redoutable épreuve.

NOTE : Le sort du Zimbabwe m'interesse particulièrement pour avoir vécu en Afrique Australe, rencontré des zimbabwéens et ainsi mesuré concrètement l'état de détresse de ce peuple et les dramatiques répercussions de cet Etat qui part en lambeau sur la région. Dont la première d'entre elles, les centaines de milliers de réfugiés.