mercredi 23 janvier 2008

Limite

Nicolas Sarkozy en renoncant à s'engager directement dans la campagne des municipales rencontre sa première limite dans son rayon d'action qu'il croyait, pourtant, il y a peu encore, tendre vers l'infini !

C'est une excellente décision. Même si on aurait voulu qu'elle ait lieu dès le début et, qui plus est, non pas sous la pression à la fois de la réalité, une popularité en nette baisse, et la gronde des élus locaux engagés, la plupart, dans une féroce bataille au niveau local.

Nicolas Sarkozy dès le départ n'avait strictement rien à faire dans cette campagne. Il a été élu président de la République. Ce qui veut dire conduire les affaires de la nation. Et non pour se préoccuper des enjeux locaux. Tout du moins directement.

En se mêlant de la sorte aux municipales, par ailleurs, Nicolas Sarkozy dévalorisait manifestement la fonction présidentielle. Dont son horizon premier est le long terme !

''Politiser'' cette campagne c'était créer une dangereuse confusion dans l'esprit des électeurs. Il s'agit avant tout et disons même exclusivement d'un scrutin local.

De surcroît, Nicolas Sarkozy, en fin stratège, a commis une erreur ! En effet, il a servi sur un plateau le thème de la campagne de la gauche qui, d'un point de vue de programmes et d'idées, est complètement à l'ouest. Bref, Nicolas Sarkozy a contribué a requinquer le moral de la gauche et à lui redonner du tonus, si atone depuis la défaite à la présidentielle.

Reste plus qu'à espérer que les dommages collatéraux seront limités. Autrement dit, qure ce retrait du président intervienne suffisamment tôt.

Aucun commentaire: