C'est l'histoire de Barak Obama auquel en tout début de campagne et même avant peu prêtait attention. Surtout du côté de Hillary Clinton, certaine de son destin, assurée de sa victoire et forte de son expérience.
Mais voilà il arrive que les lois de la logique ne résistent pas parfois à la réalité, à la raison même ! Surtout aux voeux le plus profond des électeurs. Disons, dans ce cadre là, des adhérents et sympathisants démocrates.
Hillary Clinton a manifestement sous-estimé la capacité de ''nuisance'', ou pour être positif, le potentiel de son rival. Par ailleurs, elle a commis une double erreur, difficile à croire vu tiens, justement, un de ses arguments clés, son expérience : son assurance de l'emporter. Or, les électeurs, en général et ou qu'ils soient, détestent les scénarios déjà joués. Surtout aux Etats-Unis et ses séries et films à suspens qui ont fait de la première puissance économique au monde la première puissance culturelle aussi en termes de cash et marketing.
Mais surtout, elle est passé à côté de l'incommensurable besoin de changement éprouvé par les américains, il faut le reconnaître lassés, même lessivés, des années Bush. Dans la famille d'ailleurs, ils ont eu le père et le fils. Et vu le résultat. Voilà pourquoi, Hillary a échoué, hors de question après le mari d'avoir la femme ou à échéance si rapprochée.
Pour Barak Obama, on ne sait si le plus dur commence ou est derrière lui. Les deux probablement. Cependant, ce jeune homme brillant me pose un problème : avec lui on a l'impression qu'une fois élu, tout les maux seront résolus par magie et que tout monde sera beau et gentil... Voilà ma gêne...
En tous cas, c'est un séisme politique aux Etats-Unis car pour la première une ''non blanc'' se présente à la Maison Blanche. Une femme aurait été aussi une révolution...
La bataille entre Barak Obama et Mc Cain s'annonce âpre et rude. Les jeux sont loin d'être faits...
D'ailleurs, il se pourrait que ''l'élection imperdable'' comme on disait chez les socialistes pour la présidentielle française de 2002, s'exporte outre-atlantique... que le syndrome affecte les démocrates...
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