Al Gore a fait savoir, plus exactement comprendre, qu'il ne sera pas candidat à la présidentielle aux Etats-Unis en 2008. C'est une sage décision qui doit décevoir le camp démocrate. Et nombre d'intellectuels sans parler du monde du show-biz.
La tentation était pourtant forte. Le soutien massif de stars, d'intellectuels, d'hommes d'affaires, une côte de popularité record, son prix Nobel de la paix, ses Oscars à Hollywood avec son documentaire ''une vérité qui dérange''. Mais... nous sommes loin de la politique avec ses règles (impitoyables, ca ne vous rappelle rien ?) du jeu. Jeu de massacre et dont Al Gore a été une victime directe et non collatérale en 2000, battu par Bush sur tapis vert. Le goût doit être encore amer dans la bouche pour oublier... et donc retenter l'aventure.
Voilà désormais Hillary Clinton tranquillisée. La voilà seule en piste et peut-être LA seule à être en mesure de battre le candidat républicain. Mais rien n'est joué car la course officielle n'a pas encore commencé. Ségolène Royal pourrait en témoigner, les derniers 100 mètres sont les plus éprouvants.
Mais je m'égare, revenons à Al Gore. Il a raison, cent fois, mille fois, de rester à l'écart de la politique. Il est cent, mille fois plus efficace dans son combat contre le changement climatique et sa croisade mondiale pour une prise de conscience universelle des menaces qui pèsent sur nos têtes de bipèdes au ''temps de cerveau disponible'' iltra-limité parfois sur ces dangers. Il est très bien à cette place. Il le sait. Car il se sait cent, mille fois plus libre dans ce combat. Donc il peut parler vrai. Et taper du poing, faire pression sur les plus grands quand il le faut. Preuve en est ce documentaire.
Monsieur Al Gore bravo pour cette décision. A votre place, beaucoup aurait cédé aux chants du pouvoir... Mais le votre n'est-il pas encore plus puissant ?
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