jeudi 29 novembre 2007

Ah bon ?

Nicolas Sarkozy a déclaré que les violences de ces derniers jours en banlieue parisienne ne relevaient pas d'une "crise sociale" mais d'une forme de "voyoucratie". Un peu court, non ?

Vision fausse aussi car dans ce quartiers, et plus généralement en France, il y a bien une ''crise sociale'' qui tient à une précarité galopante, des revenus du travail qui stagnent et un niveau de vie artificiel car sous perfusion avec les revenus issus de la redistribution qui représentent une part conséquente pour nombre de foyers de leur gagne-pain. Donc une nécessité de survie s'installe. Et pousse (incite ?) nombre de jeunes vers l'économie souterraine. C'est une réalité.

Il y a un lien entre ces violences et la crise sociale. Même si elles sont le fruit d'une ultra-minorité, parfois manipulée, et irréductible. Il ne faut pas cliver la réalité. Car la politique publique efficace c'est celle qui aura une approche globale de ces problèmes !

Aucun commentaire: