jeudi 4 janvier 2007

Jean-Louis Debré et le grand recyclage


Avec la très très très probable nomination de Jean-Louis Debré, actuel président du ‘’perchoir’’ (pour les non inities, je décode siège du président de l’Assemblée nationale) à la présidence de l’éminente et hautement respectable institution du Conseil Constitutionnel la saison du grand recyclage a commence !

En effet, Jean-Louis Debré, dans tous les cas de figure présidentiels, que ce soit une victoire de Nicolas Sarkozy ou Ségolène Royal, sera éjecté illico de son poste.

Pourquoi au fait ?
Avec une victoire de Ségolène Royal il faut s’attendre à une ‘’vague rose’’ mesurée, sans rapport avec celle de 1981, à l’Assemblée nationale. Bref, le Parti Socialiste devrait enlever la majorité des sièges. Je ne crois pas à une nouvelle ‘’cohabitation’’. Seul bémol, une bonne performance de l’UDF qui pourrait empêcher au PS d’obtenir seul la majorité. Mais dans ce cas, l’UDF servirait de force d’appoint.

Avec une victoire de Nicolas Sarkozy et dans la foulée de son parti l’UMP, Jean-Louis Debré devra plier bagages et faire place nette. Apres ses attaques à l’artillerie lourde contre le leader de l’UMP et, surtout, en tant que fidèle des fidèles de Jacques Chirac, Jean-Louis Debré sait que Nicolas Sarkozy ne lui fera aucun cadeau.

C’est pour ces raisons que Monsieur, en renard au flair exercé après tant d’années en politique, anticipe et prépare des maintenant son avenir !! Car ensuite il sera trop tard, dépourvu de tout appui !!!!

Une dernière hypothèse me direz-vous, toujours pas exclue : que Jacques Chirac se représente et gagne. Mais, 1 il faut qu’il se déclare. 2, qu’il gagne. Voilà beaucoup de ‘’si’’ pour un seul homme ! Et qui veut s’assurer ses jours !

Enfin, même en cas de victoire (prenons-nous à rêver ou plutôt à cauchemarder) Jean Louis Debré après de nombreuses années de bons et loyaux services au ‘’perchoir’’ (pige maintenant ?) aspire, sans aucun doute, à jouer un autre rôle (sans aucun doute) dans les hautes sphères (on n’en redescend pas aussi facilement). Et cette fois-ci nettement moins exposé.

Bien joué Monsieur Debré !

A qui le tour ?


(photo copyright Assemblee nationale)

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