jeudi 25 janvier 2007

Ségolène Royal/ Nicolas Sarkozy : pluie de coup bas

Ce début de campagne vole haut ! Les coups en dessous de la ceinture sont de rigueur ! Après l’attaque sournoise subi par le couple Royal/Hollande sur l’ISF, il fallait s’attendre à une riposte d’autant que la candidate accuse un véritable trou d’air. Confirmé par les récents sondages qui révelent une chute de huit points au premier tour dans les intentions de votes !

Nicolas Sarkozy dément toute enquête sur la candidate socialiste. Et pour se défendre il emploie l’ironie. N’empêche, en restant au ministère de l’interieur il entretient, malgre lui, le doute car il dispose de moyens qui prêtent à discussion pour un candidat à la présidentielle.

Les socialistes ont bien compris que c’était peut-être le Talon d’Achille du candidat Sarkozy. D’ou leur montée au creneau et leur charge à coups de bélier. Ils n’y vont pas par quatre chemins en demandant la démission du ministre et en saisissant le président de la République. Si Nicolas Sarkozy joue l’ironie, les socialistes veulent eux montrer la gravité de la question. Et ainsi destabiliser pour l’instant celui qui commet un sans faute. Il y a de l’énervement dans l’air !

Mais est-ce la bonne attitude ? Car cettte manœuvre pourrait se retourner contre eux. En effet, les Français pourraient soupçonner une basse replique.

Le navire des socialistes prend l’eau pour l’instant et face à l’insubmersible UMP, ils tentent ce qu’ils peuvent. Parviendront-ils enfin à toucher le leader de la droite ? De la à le couler…

Jacques Chirac détient une partie de la réponse. Il peut en effet démettre son ministre. Mais ce serait donner raison aux socialistes. Dans le même temps, il sait que la position du candidat de l’UMP pose un problème d’ethique délicat.

Une chose est sure, ces joutes profitent à d’autres. Dans ce duel sans pitié, l’un des deux, aveuglé par sa certitude d’être au second tour, pourrait y laisser des plumes.Voire sa place. Et connaitre donc une mésaventure dont il/elle se croit à tort à l’abri considérant que l’histoire ne se répète jamais. Mais en oubliant qu’elle peut bégayer !

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