Dans l’ordre des préoccupations des francais, à croire différents sondages, l’insécurité aurait glissée venant bien après le chomage, l’éducation, l’environnement, etc. Mais la sécurité n’est-elle pas transcendentale ? Le dénominateur commun latent à tous ces sujets ?
Avec en plus un bilan flatteur présenté par le ministre de l’intérieur, tout porte à croire que tout va pour le mieux ou, en tous cas, nettement mieux. L’insécurité régresse.
Hélas l’actualité porte un coup terrible à cette humeur au beau fixe et à cet optimiste à tout crin
Ainsi, deux institutrices ont été frappées lundi dans une école primaire de Châlons-en-Champagne, dans la Marne, par deux jeunes gens qui reprochaient à l'une des enseignantes d'avoir réprimandé le petit frère de l'un d'eux samedi. Un fait odieux. Un de plus.
Par ailleurs, dans Le Figaro d’aujourd’hui, deux articles (dont l’un intitulé explicitement ‘’la crise des banlieues s’installe à la campagne’’) sont consacrés à l’exportation de la violence dite ‘’urbaine’’ aux campagnes. Une violence que des zones ignoraient il y a encore peu. Une violence en plein essor. Et non sur le déclin, loin de la. La contamination en étant qu’à ses débuts. Rien de réjouissant. Bien au contraire. Le vers est dans la pomme et le pourrit de plus en plus. Une violence qui est le fruit des mineurs dans la plupart des cas.
Donc le thème de l’insécurite bien judicieusement mis de coté (avec une complicité implicite et bienveillante des médias ayant compris qu’une mise en sourdine serait la bienvenue) par l’ensemble des candidats car c’est un des échecs les plus retentissants de notre Republique et donc de l’action politique, pourrait revenir avc force sur le devant de la scène.
Un vrai sujet boomerang. Lancé très loin, le plus loin possible afin de passer à autre chose et se concentrer sur des sujets plus consensuels, notamment sur les moyens à mettre en œuvre (l’environnement par exemple), les candidats, faute d’y avoir preté attention, pourrait se le prendre en pleine figure.
Mais à leur corps defendant, car il est vrai que parler d’insécurité vous vaut d’etre taxé de populiste, pour ne pas dire de fasciste exploitant la peur des gens.
Cependant, l’actualité se ‘’fout’’ complètement des stratégies politiques, des calculs électoraux et du marketo-communicant.
Que les candidats s’en souviennent au cas ou… si vous voyez ce que je veux dire… (une brusque flambée, un sérieux dérapage, l’acte de trop qui peut mettre le feu au vote protestataire. )
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