Tout le monde s’est amusé de l’escapade en Arctique de notre cher ministre de l’environnement Jean-Louis Borloo. Tout le monde, surtout, s’est interrogé sur l’utilité de ce déplacement au pied de la banquise qui se réduit à peau de chagrin à une vitesse bien supérieure aux prévisions scientifiques parfois les plus folles pour constater les dégâts du réchauffement climatique au pole. Un déplacement de surcroît fort onéreux pour nos finances publiques qui se portent tout aussi mal que la calotte glacière !
Je me demande toujours ce que ‘’fout’’ Jean-Louis Borloo ministre de l’environnement. Une véritable erreur de casting. Mais, il faut reconnaître que Nicolas Sarkozy ne savait pas ou le recaser très probablement après l’avoir viré de Bercy. On comprend l’embarras du président de la République. Car, ce dernier se doit de le garder au gouvernement, c’est en quelque sorte sa caution sociale. Néanmoins, après avoir joué avec succès l’ouverture et montrer qu’il n’était pas un ultra-libéral avec le couteau entre les dents comme le diabolisait ses adversaires, la présence de Jean-Louis Borloo se justifie-t-elle encore ? Est-il indispensable ? A-t-il réellement une capacité de nuisance en cas d’éjection ? (sur la banquise)
L’environnement mérite mieux. Quand je vois Jean-Louis Borloo à l’environnement, c’est comme si j’entendais Thierry Roland commenter les épreuves de gymnastique au sol. Bref c’est quoi ce ‘’beans’’ ?
Cependant, j’espère que le ministre de l’environnement me démontrera le contraire et saura me faire mentir. En particulier sur le fameux (et non fumeux ???!!!) Grenelle de l'environnement. Car il en va, avant tout, du devenir notre planète. Donc de nous. Et de nos enfants.
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