lundi 24 septembre 2007

Paris : impressions à la volée…

Voilà plus de quatre ans que je n’avais pas mis les pieds à Paris. Conséquences de mes pérégrinations sur notre petite planète bleue.

Voici mes impressions. J’ai traversé, au gré des mes rendez-vous professionnels, et d’amitiés, Paris en long et en large. Ce qui m’a permis d’avoir un tableau d’ensemble, même si c’est à la volée. Toutefois, je connais bien la capitale pour y avoir travaillé.

Il en ressort nettement deux Paris. A deux vitesses. La capitale est indiscutablement le miroir de la France actuelle. D’un côté un Paris bien portant, qui réussit, qui gagne de l’argent (heureusement !), qui vit bien, un Paris qui profite de la croissance, pour qui la mondialisation est une chance, un facteur supplémentaire de succès ou l’ascenseur social fonctionne à merveille. Ou l’avenir est plutôt rayonnant sauf catastrophe majeure, événement dramatique indépendant de la volonté s’invitant à l’improviste. Le ciel est bleu et sans orage à l’horizon. Même si, pour tous, la vie est fatalement imprévisible.

De l’autre, un Paris à la peine, qui se débrouille, qui vit à la petite semaine, qui encaisse les chocs mais qui témoigne d’un enthousiasme parfois déroutant au regard des situations existentielles claudiquantes, des parcours marqués des sceaux de l’échec, de la précarité et l’incertitude la plus totale sur l’avenir, ou la promesse de l’aube vous pose un lapin.

Néanmoins, me direz-vous Paris a toujours été ainsi. Vrai.


Mais ce qui m’a frappé c’est que l’écart se creuse. Il n’y pas de mur physique mais d’autres se dressent insidieusement. La politique semble impuissante face à cette tendance. Pas seulement parisienne ou encore française. Mais bien mondiale.

C’est un état de fait qui se banalise. Mon interrogation : cet écart peut-il se creuser indéfiniment ?

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