mercredi 24 septembre 2008

D'un autre age

ce élections sénatoriales et encore plus cette course à la présidence du ''Plateau''. Je suis abrupte et sévère. Mais franchement ce spectacle n'appartient à notre modernité. Encore moins à celle d'une démocratie moderne.

Le Sénat a probablement toute sa légitimité en tant que chambre haute qui tempère les excès possibles, mais aujourd'hui plus du domaine du probable étant donné la maturité de nos responsables politiques et du fonctionnement de nos institutions, des parlementaires dans leurs votes et propositions de lois.

Le Sénat, soyons honnêtes, au mieux, on y trouve des personnalités issues du recyclage, souvent elles se trouvent là pour cause de défaite ou de non nomination ailleurs, au pire à des personnalités en fin de cycle politique.

A quand cette réforme institutionnelle, qui serait moderne et applaudie par tous, du Sénat avec en toile de fond sa fusion avec le Conseil Economique et Social. Réforme voulue par Charles de Gaulle mais qui fut la cause de sa déchéance. Car une poignée attachée à ces rouages et traditions politiques qui n'ont plus lieu d'être, a tout fait pour conserver son pré-carré.

Il est évident qu'aujourd'hui une telle réforme recueillerait l'assentiment du peuple français. Les temps ont changé. Notamment en période de déficit budgétaire colossal et de dette pubique abyssale.

Sans parler d'une image opaque, ou règne le secret. Comme en témoigne ces joutes et marchandages politiques entre les prétendants à la présidence. Dont le sens échappe à tous. Et qui n'intéressent que les candidats au poste.

C'est une réforme institutionnelle fondamentale. Les volontés de changement, incarné en partie de Jean-Pierre Raffarin, sont de l'ordre du cosmétique.

Nicolas Sarkozy en ce domaine, entre autre, avait l'occasion d'afficher une véritable rupture. Engager une réforme de fond à la fois sur les institutions mais dans le même temps sur les mécanismes de notre démocratie. Une occasion ratée.

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