lundi 19 février 2007

La gauche au plus bas. La modernisation, le remonte pente !

La gauche est au plus bas depuis… 1969. Nullement en cause le score de Ségolène Royal car paradoxalement, elle ‘’cartonnerait’’ au premier tour avec un résultat plus que honorable en frôlant les 30%.

Cependant, au second tour, sa marge de manœuvre est considérablement étroite. Elle parviendrait au mieux à rassembler 10% de plus sur son nom !

La gauche paie lourdement, et dans son ensemble, un déni de réalité. Autrement dit, un discours, une approche de la réalité et de la vie quotidienne des français complètement obsolète, anachronique et en dissonance avec les préoccupations de leurs concitoyens.

Un déni qui s’explique par une gauche qui campe sur son idéologie et s’arc-boute sur des principes en déphasage total avec notre société post-moderne et un environnement international en mouvement permanent et à une vitesse accélérée. Et dont les conséquences sur notre pays, à la fois économiques et sociales, se font ressentir au quotidien.

Ce déni de réalité est le mal qui frappe la gauche. Et donc alimente cette hémorragie constante, notamment de la part des classes moyennes et de la classe ouvrière qui ne se retrouvent plus du tout dans un Parti Socialiste ossifié et embourgeoisé. Sans parler d’une extrême gauche aux desseins fantaisistes, aucunement crédible et au discours qui sonne faux. Une extrême gauche qui joue les amuseurs mais certainement pas le rôle de porteur d’un projet réaliste et possible capable de susciter l’adhésion. Et donner cet élan dont la France a un impérieux besoin.

Tant que la gauche se refusera à cette modernisation, elle ne progressera pas dans l’opinion publique qui voit bien qu’il y a comme un ‘’couac’’ entre la rhétorique socialiste toujours à promettre les vieilles lunes ou des recettes inopérantes et leur quotidien. La modernisation est la clé de voûte d’un retour en grâce de la gauche. Mais quand se décidera-t-elle à cette mue ?

Alors que la gauche vit dans le virtuel, les français attendent plus que jamais des leaders partageant leurs préoccupations, donc proches d’eux et de pleins pieds dans le réel. Un impératif en temps de crise, de doutes, d’incertitudes et d’inquiétudes.

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