Ségolène Royal, la candidate socialiste à la présidentielle a réussi sa prestation sur TF1. Elle était sous pression. Elle n’avait pas le choix. D’une part par le sans faute, reconnu par les deux camps, de Nicolas Sarkozy. D’autre part, par de mauvais sondages et un ‘’doute’’ qui s’est incontestablement insinué dans l’esprit des militants et sympathisants socialistes. Comme un avant centre, qui se doit de marquer en final, Ségolène Royal se devait donc de reprendre la main. Elle l’a fait. Ce serait être de mauvaise foi de reconnaître le contraire. Mais car il y a un mais… seulement sur la forme.
Car sur le fond, autrement dit les propositions, comme disaient les Inconnus dans l’un de leurs films ‘’c’est la cata, c’est la catastrophe’’. En effet, Ségolène Royal telle une fée nous promet du merveilleux, un pays idyllique fait de toujours plus d’Etat (sa baguette magique) généreux et aux petits soins avec ses citoyens de 7 à 77 ans. Un Etat qui materne. Quelque soit votre bobo, votre souci, votre problème, pour le résoudre ce sera simple comme un coup de fil : appelez l’Etat ou un de ses sbires administratifs. Et hop vous voilà guérit pour le mal qui vous affecte !
Bien sur, autant de propositions fort onéreuses. Mais sur le coût bouche cousue, ce sont les élections, donc le temps des promesses. Le temps viendra bien de chiffrer tout ce pataquès.
Bref, Ségolène Royal ce n’es plus la France qu’elle nous propose et décrit. Mais l’île aux enfants. En effet ‘’voici venu le temps des rires et des chants’’. Avant de déchanter et le désenchantement qui s’en suivra inévitablement, avatar de cette ‘’gloubiboulga’’ qu’elle nous sert au lieu d’un véritable programme répondant aux exigences de la France et capable de la remettre sur les rails de la croissance et de la modernisation.
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