vendredi 23 février 2007

Lionel Jospin revient… parmi les ‘’siens’’ ( ?)

Ségolène Royal nous promettait du sang neuf, du renouveau en politique, en termes d’équipe et de personnalités. Et voilà qu’elle rappelle en catastrophe, sous la pression d’une campagne qui ne prend pas la ‘’bearnaise’’ (clin d’œil à son nouveau et inattendu concurrent Francois Bayrou), l’ex-futur-ex candidat à la candidature PS : Lionel Jospin.

Cet appel cache mal les ratés d’une campagne moyenne et qui convaint guère les francais. D’ou cette érosion vers le centre. C’est la loi des vases communicants. Face à l’urgence de la situation, au grands maux, les grands remèdes.

Lionel Jospin doit avoir du mal à dissimuler sa joie. Une douce revanche sur celle et ceux qui il y a encore peu au nom d’une rupture dans les dirigeants politiques, autrement dit, l’avènement d’une nouvelle génération, l’avaient écarté sans ménagement de la course, lui faisant comprendre, parfois brutalement, que la politique ce n’était plus de son age !

Voilà qui s’appelle de la raillerie au ralliement !

L’ancien premier ministre a du se demander, par les temps qui courent, si ce n’était pas un canular.

Comment ce retour va-t-il etre apprécié par les sympathisants et militants ?

Ce retour est partiellement un aveu d’impuissance (et d’echec jsuqu’ici) de l’équipe en place, distancée nettement par la droite et rattrappée par Francois Bayrou. Alors que le PS pensait devoir concentrer ses feux exclusivemet sur le leader de l’UMP voilà qu’il doit aussi mener une deuxième offensive. Ce qui demande deux fois plus d’énergie. Donc les hommes et femmes ne seront pas de trop afin de livrer de front ces deux combats politiques. Sans compter celui contre l’extrême gauche. Mais ce dernier demande peu de ressources car guère menacant.

Au fait, comment Ségolène Royal a-t-elle convaincu Lionel Jospin ? Quel marchandage ? Quelle promesse ? D’être son premier ministre ? Invraissemblable a priori. Mais après tout, en politique francaise, la soif de pouvoir chez nos responsables est souvent plus fort que tout. Même la fierté.

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