Retour en force de l’identité nationale et de ses symboles sur le débat public, chacun y allant de sa fibre (vraie ou feinte) patriotique.
Retour soudain des émeutes sur la scène nationale avec ce face à face violent entre jeunes et forces de l’ordre à la gare du nord de Paris. Un retour au plus mauvais moment pour les candidats car il rappelle brutalement à tous que le feu couve toujours… La moindre étincelle peut tout faire flamber… Les principaux candidats aimeraient tellement oublié, même et croire et faire croire que tout va pour le mieux dans le meilleur de la France !
Certes, c’est un événement isolé. Le pire serait un dérapage.
Néanmoins, du plus mauvais effet sur la psychologie, si fragile et vulnérable en ce moment, du citoyen-électeur, lui conscient et au fait de ce malaise car au prise tous les jours (et non seulement le temps d’une élection) avec cette réalite qui ne s’est pas ameliorée d’un hiota depuis novembre 2005.
Cette campagne prend une tournure dangereuse pour les principaux candidats. Car en courant ainsi après les thèmes chers au Front National, ils le mette au centre du jeu. Et c’est lui reconnaître par la-même une expertise politique niée jusqu’ici. Une subite conversion qui intrigue car ce que dénonce le leader de l’extreme droite ne date pas d’hier.
Depuis plusieurs jours, Le Pen se fait discret mais on peut imaginer son (large) sourire à voir le comportement des principaux candidats et à entendre leurs discours.
En effet, pourquoi se prononcerait-il puisque les faits et les candidats parlent par pour lui !
Ou comment tout le monde fait campagne pour lui !
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