Adoption par le législatif du service minimum est en bonne voie désormais. Je n’ose pas écrire sur les rails pour ne pas déclencher la colère, rentrée pour l’instant, des syndicats hostiles à cette loi.
Même si pour éviter une trop forte levée de boucliers, vous avez noté la prudence sémantique. Au lieu de ‘’service minimum’’, c’est le mot ‘’continuité’’ qui a été retenu. On peut regretter cette circonvolution. Mais l’essentiel est que c’est nouvelle mesure entre enfin dans les faits.
Une des grandes promesses du candidat Nicolas Sarkozy à l’Elysée. Et vraisemblablement tenue par le Président de la république.
Une vraie rupture avec vingt ans de tergiversations et surtout de lâcheté de la part des responsables politiques sur ce sujet. Tous ont reculé de peur d’avoir à affronter la rue déchainée. Et le mécontentement des syndicats qui ne pèsent guère grand-chose en termes de représentativité des salariés de nos jours. Sans parler d'un réel déphasage avec les aspirations de ces mêmes salariés-usagers. Car sept sur dix sont favorables à cette loi.
Une brèche est ouverte dans cet immobilisme qui enkystait la France.
Quant à ceux qui crient au loup, à la fin du ''droit de grève'', ils savent pertinement qu'ils sont dans la caricature et le mensonge. Voilà pourquoi ils sont désormais inaudibles auprès du public lassé de ce genre de discours qui en fait des victimes. Or, les premières victimes sont bien les usagers. Même si, parfois, la grève peut être justifiée.Et doit rester, bien entendu, un droit inaliénable.
Rupture 1 immobilisme 0.
Pourvu que la ‘’rupture’’ aggrave le score dans les mois à venir.
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