mardi 4 septembre 2007

C'est la même chanson

à chaque rentrée. Sur les rythmes, les activités culturelles, les études le soir, le coût des fournitures scolaires... Toujours les mêmes discours, débats, et promesses de réformes en profondeur. Pour finalement du saupoudrage. Pour accoucher d'une souris. Ou faire preuve de volontarisme à retardement. Soit quelques jours avant la rentrée.

Pourtant, cette année, les élus étaient censés ne pas prendre ou peu de vacances ! Bref bûcher sur leur devoirs ministériels ! Trente ans au bas mot que cette chanson, avec des variants, les élus nous la chantent ! A en avoir les oreilles cassées ! Déjà quand j'étais en collège, j'entendais cette rengaine. Rien ne change ou presque, à la marge de la marge. De belles déclarations, de l'incantatoire. Pourquoi cette incapacité à passer à l'acte ?


Les médias ont un rôle à tenir. Ils nous repassent, eux-aussi, ces reportages mâchés et remâchés sur la rentrée. Au goût rance à force. Une approche essentiellement factuelle. Qu'ils prennent à bras le corps leur rôle supposé de contre-pouvoir en mettant le doigt la ou ca fait mal. Qu'ils interpellent directement les leaders politiques. Les arrachent à leur rentrée traintrain et ronron rhétorique qui fait à peine avancer le schmilblick.

Il y a un domaine ou la ''rupture'' doit être visible, c'est bien celui de l'éducation dont tous les experts constatent son déclin, d'une seule voix. Ce n'est pas une mode, ni une vision de l'esprit. Une réalité.

La suppression de postes d'enseignant est probablement un mal nécessaire pour s'adapter aux nouveaux besoins par classe conséquence des évolutions démographiques de notre pays. Mais cela reste insuffisant. Ce n'est pas l'essentiel.

Espérons que pour la rentrée 2008, le président de la République et son gouvernement, moins pris de court, cette fois, accompliront les réformes de l'éducation dignes de ce nom !

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