lundi 25 février 2008

quand on mettra les cons sur orbite…

En traitant un visiteur au salon de l’Agriculture de ‘pauvre con’’ qui lui refusait de lui serrer la main, le président de la République a commis un faux pas, une erreur. Impardonnable même si on présuppose de la provocation chez ce visiteur.

Le Président de la république doit faire preuve de retenue. Etre même exemplaire. A tout instant. Car il incarne avant tout une fonction. Et non des moindres.

En se comportant ainsi, le président de la république ne doit pas oublier qu’il sape, en un claquement de doigts, les efforts et le travail extraordinaire des enseignantes et enseignants qui, chaque jour, cent fois sur le métier remettent leur ouvrage, afin de véhiculer les valeurs et les règles inhérentes à toute société harmonieuse, garant de bons rapports humains. Bref, la civilité. Celle justement que le ministre de l’éducation Xavier Darcos veut remettre à l’honneur dans les écoles primaires.

Ceci étant dit, l’occasion est beaucoup trop belle pour les médias pour ne pas, comme à leur habitude, faire dans l’excès. C’est de l’or en barre que vient de leur donner le président. Il n’avait pas besoin de cela surtout en ce moment avec une côte de popularité qui effectue une descente en piquée.

Les médias ont décidé de ne rien lâché au président de la république. Quand on parle d’exemplarité de la part de l’exécutif, faut-il rappeler, que celle-ci a rarement été une vertu en haut lieu. Elle a plutôt fait défaut. Que l’on parle, argent ou mœurs.

Les médias mordent à la culotte le président depuis son entrée en fonction. Récemment Yves Jego, porte parole de l’UMP, écrivait : "c'est le bal des revanchards, c'est la coalition des aigris, qui veut utiliser une période politique particulière pour essayer de reprendre ce que le suffrage universel ne leur a pas donné’’. A croire que les médias en font partie. En tous cas, leur comportement le laisse à penser.

Ah les médias ! Les bouc-émissaires commodes rétorqueront-ils. Il y a du vrai. Mais surtout, à ceux qui demandent constamment aux autres, de se changer, de s’amender, devraient surtout balayer devant leur porte. Il y a du pain sur la planche. Leur comportement est aussi dans bien des cas loin d’être irréprochable.

Nous sommes de plain pied dans la société du spectacle. Une société qui suscite vraiment le dégoût par son mauvais goût.

Le mot de la fin : ‘’J’pense que quand on mettra les cons sur orbite, t’as pas fini de tourner ‘’ comme dit Jean Gabin à Robert Dalban dans le Pacha.

Voila qui nous ramène à la juste mesure cet ‘’incident’’. Chapitre clos ? Pour revenir à l'essentiel ?

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