vendredi 7 mars 2008

Sans fin

L'attentat palestinien perpétré à Jérusalem hier est une nouvelle preuve que seule la violence a pour l'instant voix au chapitre. La diplomatie fait figure de parent pauvre et d'une désespérante impuissance face au bras de fer militaire entre Israël et le Hamas.

Pourquoi se leurrer ? A moins d'être un idéaliste, mais le conflit israelo-palestinien n'offre absolument aucune solution de paix viable et pérenne. Maintenant et demain. C'est cruel. Mais franchement, comment croire le contraire à regarder l'histoire de cette région depuis la création de l'Etat d'Israel, en 1948.

La violence ne finira pas. Encore moins aujourd'hui. Pour une raison simple et curieusement que la communauté internationale passe sous silence, pourtant, un obstacle rédhibitoire sur le chemin d'une entente et d'accord de paix : la présence à la tête de la bande de Gaza du Hamas qui refuse de reconnaître Israël. Comment discuter dans ces conditions ? Comment ouvrir des négociations quand vous n'avez pas d'interlocuteur ! Pire que nie votre existence !

Ah, il y a Mahmoud Abbas, chef de l'Autorité Palestinienne. Mais soyons sérieux cinq minutes et osons la aussi regarder la réalité en face. Mahmoud Abbas n'est que l'ombre de lui-même, sans contrôle aucun sur les agissements meurtriers du Hamas. Sans parler du Hezbollah, pro-iranien, qui fait un travail de sape en coulisse.

On peut tout de même pas capituler face à la fatalité. Probable... mais j'ai l'impression que le problème israélo-palestinien est un costard qui sera toujours trop grand pour la communauté internationale...

Que l'avenir me démente, je n'attends que cela...

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