mercredi 17 novembre 2010

Remaniement, pourquoi avoir perdu 3 ans ?

Pshitt de l'(aberrante) ouverture à gauche. Pshitt de l'équilibre (précaire) centriste. Pshitt de la (stérile) diversité. Voilà les effets directs de ce remaniement. Un enterrement qui a trop longuement tardé.

Car dès le début, en 2007, Nicolas Sarkozy, par ses choix, brusquait et braquait, à peine élu, le peuple de droite qui venait de le porter à l'Elysée. Une fois de plus, passé la stupéfaction, c'était l'incompréhension en dépit de toutes les explications et la force de persuasion du Chef de l'Etat.

Non, ses choix, ne passaient pas. Plus d'un à droite à failli s'étrangler. Dès le début, il était évident que Nicolas Sarkozy n'avait rien à gagner à jouer cette carte de la main tendue, paraît-il, pour faire oublier une image de libéral et autoritaire pur et dur.

Nicolas Sarkozy cédait aux Sirènes de la bien pensante, des adeptes du compromis permanent et des professionnels du grand écart. Sans résultat fracassant depuis trente ans.

Alors pourquoi ce soudain revirement ? Ce nettoyage sans ménagement ? Pourquoi avoir perdu trois ans si précieuses à un pays qui a un besoin vital de rapidité dans les décisions et d'efficacité dans l'action pour enfin retrouver le chemin du progrès économique et du mieux être social ?

La réalité (électorale) l'a rappelé à l'ordre. Car celle-ci ne triche pas, ne compose pas, ne barguigne pas et ne s'amuse plus de ces marchandages et arrangements dont le peuple ne tire aucun bénéfice.

Dommage d'avoir ainsi perdu tout ce temps. Mais, au fait, n'est ce pas trop tard, de se rendre à cette évidence ? Car maintenant, le travail pour le futur candidat est immense. Il faut reconquérir le terrain perdu, re convaincre les esprits si sceptiques au discours du président qui les a tant déçu.
Donc, non seulement Nicolas Sarkozy a perdu du temps, mais, probablement, aussi la confiance d'une partie de l'électorat, pourtant, ô combien soutien si indispensable pour s'assurer une victoire 2012.

En 2007 en s'en tenant, une fois président, à sa ligne et sa posture du candidat qu'il était, il s'ouvrait un boulevard.

Trois ans plus tard, à cause de ce décalage/déphasage (entre le candidat et le président), le voilà pour 2012 sur un chemin de traverse aux obstacles nombreux. De là à parler d'un chemin de croix...

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